Ancien footballeur, Johan Lorek est un champion de billard, membre de l’équipe de France. Mais à 36 ans, il est aussi un chef d’entreprise accompli. Johan Lorek est en effet le patron de LJA Bureautique Services, partenaire du Master U’ BNP Paribas qui se déroule à Lille du 30 novembre au 3 décembre.
Johan Lorek, comment êtes-vous devenu partenaire du Master U’ BNP Paribas ?
C’est Philippe Gars, co-directeur du Comité régional du sport universitaire de Lille, qui m’a présenté le projet. Je me suis donc intéressé à l’événement et j’ai vu que BNP Paribas était un partenaire très solide du Master U’. Quand j’ai vu les étudiants qui participaient à ce tournoi, ça m’a donné vraiment envie de faire partie de cette aventure. Il y a un vrai potentiel, je n’ai donc pas vraiment hésité pour lancer un partenariat.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans le sport universitaire en particulier ?
Je viens du sport de haut niveau, j’ai joué au football et je suis actuellement un joueur de billard de haut niveau. J’ai été champion de France et je fais partie de l’équipe de France. Quand je vois l’état d’esprit dans un sport comme le tennis, notamment au niveau universitaire, ça m’attire. Ce sont les champions de demain. Soutenir cet événement nous permet d’accompagner les stars de demain.
Aujourd’hui, comment décririez-vous votre pratique sportive ?
C’est un plaisir. J’ai le rythme de chef d’entreprise la semaine, puis je pars dans les opens nationaux le week-end. Récemment, on s’est rendu en Bretagne pour un tournoi avec l’équipe de France. J’ai sponsorisé l’équipe avec ma société. Aujourd’hui, la pratique du sport me permet de décompresser après la semaine, mais aussi d’avoir toujours cette même envie de gagner. Je m’entraîne moins mais l’état d’esprit est toujours là, ainsi que les résultats, puisque je suis numéro quatre français.
Quel est le message que vous souhaitez faire passer avec ce partenariat ?
Le message est clair : on peut être un sportif de haut niveau tout en étant un entrepreneur. Il est possible d’avoir cette même rage de vaincre dans le milieu sportif et dans le milieu professionnel. Je ne connais pas le monde du tennis, mais je connais celui du sport de haut niveau par l’intermédiaire du football puis du billard. Je connais ce sentiment d’avoir toujours envie d’être au top et de se remettre constamment en question. Professionnellement, il faut faire la même chose si l’on veut avoir des résultats.
Propos recueillis par Olivier Navarranne