Jonathan Hivernat : « Je me sens plus en forme que jamais »

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Athlète de la Team SPORTMAG, Jonathan Hivernat vit à 100 à l’heure. Entre sollicitations et préparation physique poussée, le capitaine de l’équipe de France de rugby-fauteuil a malgré tout trouvé le temps de se confier.

Jonathan, nous sommes désormais à moins d’un an des Jeux paralympiques. Comment vivez-vous cette attente et cet engouement grandissant ?

On sent l’attente en hausse et cette envie de vivre pleinement ces Jeux en France. Personnellement, mon quotidien s’est dynamisé comme jamais ! L’approche des Jeux c’est aussi ça, ce sont toujours plus de sollicitations. Et puis il y a aussi la mise en place de cette grosse préparation physique prise en charge par le Stade Toulousain. Je sens que mon corps a complètement changé sur beaucoup d’aspects, je l’ai vécu lors des différents tournois auxquels j’ai participé ces dernières semaines. Je me sens très à l’aise et plus en forme que jamais. Même mes coéquipiers ont trouvé que j’ai encore progressé, ce n’est donc que du positif.

A moins d’un an des Jeux, il y a aussi ce rapprochement entre la Fédération Française Handisport et la Fédération Française de Rugby. A quel point cela peut-il aider votre discipline et l’équipe de France ?

C’est évidemment une bonne chose pour le rugby-fauteuil. On sent qu’il y a une volonté commune de sensibiliser et d’initier autour de la discipline. Pour autant, j’aurais aimé qu’un éclairage plus important soit apporté sur le haut niveau. J’aurais aimé que la FFR nous intègre à cette grande famille du rugby, que l’on bénéficie d’un coup de pouce supplémentaire pour aller performer à l’avenir, notamment dans un an à Paris. Peut-être que ça viendra dans les mois qui viennent, mais pour le moment, on aurait aimé que les deux fédérations puissent s’unir pour développer le rugby-fauteuil à haut niveau.

En parlant de haut niveau, Paris accueille la Coupe internationale de rugby-fauteuil au mois d’octobre. Est-ce une répétition avant les Jeux à vos yeux ?

Cet événement, je le prends très au sérieux. C’est une étape très importante pour notre équipe de France. On a l’occasion, à quelques mois seulement des Jeux paralympiques, de défier chez nous les meilleures nations internationales. Ces dernières auront à cœur de nous battre et de marquer des points avant les Jeux.

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