Capitaine de l’équipe de France de rugby-fauteuil, Jonathan Hivernat sera le chef d’orchestre des Bleus à Paris. L’équipe de France ne cesse de monter en puissance.
Du côté de Tokyo, il y a trois ans, les équipes de France avaient été à la fête dans les sports collectifs. Les Bleus du rugby-fauteuil n’avaient pas réussi à participer à cette embellie, terminant au sixième rang du tournoi paralympique. Jonathan Hivernat était là, déjà. Comme souvent, il figurait parmi les meilleurs joueurs du tournoi. « Tokyo, ça reste un regret, confie-t-il. On est tombé face à meilleurs que nous mais il y a un ou deux matches où on aurait pu faire mieux. Heureusement, depuis trois ans, beaucoup de choses ont changé. » En effet, depuis Tokyo, l’équipe de France de rugby-fauteuil est transfigurée : deux titres de championne d’Europe, une quatrième place aux championnats du monde et une régularité importante dans le top 5 mondial.
« On a progressé dans la hiérarchie mondiale, ce qui est très positif. On est au niveau de nations comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon…, détaille le capitaine des Bleus. Honnêtement, je pense que tout le monde peut battre tout le monde. Il y a sept équipes qui peuvent prétendre au dernier carré mondial. Toutes ces nations peuvent décrocher la médaille d’or lors des prochains Jeux paralympiques. Dans les affrontements entre toutes ces équipes, on sait déjà que ça va se jouer sur des détails et à très peu de choses. » Alors, pour ne rien laisser au hasard et éviter que le destin tricolore ne bascule dans le mauvais sens pour un ou deux points, les Bleus ont pris leur destin en main. Chaque mois, depuis plus d’un an, ils se réunissent au Creps de Vichy avec un seul objectif en tête : s’améliorer.