En plein cœur d’une saison extrêmement chargée, Jonathan Hivernat se confie sur son expérience au Stade Toulousain. L’athlète de la Team SPORTMAG se projette également sur les prochains rendez-vous avec les Bleus.
Jonathan, comment ça va ? Comment se passe la saison avec le Stade Toulousain ?
Très bien, tactiquement et collectivement, nous sommes au rendez-vous pour affronter les meilleures équipes du championnat français. Les jeunes joueurs remplissent leur mission en s’exprimant de la meilleure des façons. Cela montre que le travail que l’on mène paye, les consignes sont respectées et la rigueur du collectif est au rendez-vous. C’est une belle fierté d’avoir une équipe de Toulouse à ce niveau-là.
Vous parliez des jeunes joueurs du club, quels messages leur faites-vous passer ?
Je n’aime pas parler comme ça, mais il est vrai que j’ai un statut qui peut impressionner en raison de mon vécu au club et en équipe de France. Parfois, certains n’osent pas. Mais comme je leur dis, il ne faut pas hésiter à venir parler, à échanger. Avec ces jeunes joueurs, je suis toujours bienveillant, j’ai à cœur de leur permettre de s’exprimer de la meilleure des façons. Il est important qu’ils puissent avoir tous les outils pour bien jouer, mais aussi faire déjouer les adversaires. Je n’ai pas la science infuse, mais lorsqu’ils viennent échanger avec moi, je donne mon analyse de la situation et mon point de vue sur telle ou telle chose. Cela donne souvent lieu à un dialogue très intéressant.
« Manger une glace, c’est ma nouvelle punchline ! »
Vous avez une saison chargée, notamment avec l’équipe de France. Comment ça se passe au niveau de votre pic de forme, pour quand est-il programmé ?
J’ai fait un test à l’effort il y a deux semaines, tout va très bien. Le pic de forme va arriver très vite, à environ un mois des championnats d’Europe. Aujourd’hui, je me sens très à l’aise, je fais des entraînements avec des gilets lestés, je mets vraiment la barre très haute. Ça paye fortement en match. En termes d’indices scientifiques, ce travail m’a permis d’exploser mes précédentes références en matière de capacité respiratoire, mon indice de forme ou encore ma puissance en watts. Quand je dors, je descends à 30 pulsations par minute et 55 quand je suis éveillé. Ce sont des chiffres dignes d’un athlète de très haut niveau. Mon indice de matière grasse (IMC) est au minimum pour un sportif de haut niveau, tous les indicateurs sont donc extrêmement positifs.
Vous parlez de votre IMC qui est au minimum pour un athlète de haut niveau. Cela va-t-il vous inciter à manger plus de glaces de votre nouveau partenaire Unilever ?
Manger une glace, c’est ma nouvelle punchline (rires). Unilever, c’est juste incroyable. La marque voulait intégrer dans sa team un athlète paralympique en vue de Paris 2024. J’ai passé plusieurs entretiens qui se sont avérés concluants. Un lien de confiance s’est installé très naturellement autour de valeurs communes. Ce partenariat, c’est une aventure qui va permettre de créer une part d’histoire dans le rugby fauteuil.