Vice-champion du monde de rugby à XIII fauteuil avec l’équipe de France, Jonathan Hivernat vient de vivre une expérience extraordinaire. Le point final d’une année 2022 mémorable pour l’athlète de la Team SPORTMAG.
Jonathan, vous êtes vice-champion du monde de XIII fauteuil. Que retenez-vous de cette Coupe du Monde avec les Bleus ?
C’est un réel honneur d’avoir eu la chance de pouvoir participer à cette Coupe du Monde avec ce groupe. On a su répondre présent. Néanmoins, on avait un statut de favori en raison des victoires en 2013 et 2017. Il y avait une réelle envie de marquer un peu plus l’histoire. Il y a donc un mélange de petite déception et de grande fierté d’avoir pu évoluer à un tel niveau et d’avoir décroché cette médaille d’argent. C’est une aventure accomplie, incroyable, merveilleuse que j’ai vécu pendant trois semaines.
En quad-rugby, vous êtes le capitaine. Dans cette équipe, votre rôle était différence. Cela vous a-t-il procuré un plaisir différent ?
Complètement ! J’étais novice et honoré d’être dans les rangs dans cette équipe de France. Je n’avais pas autant de maîtrise et d’expertise que certains de mes coéquipiers. J’ai donc beaucoup appris durant cette Coupe du Monde. J’ai été pleinement à l’écoute et concerné, je voulais contribuer au service du collectif. J’ai pleinement appliqué les consignes de mon capitaine et de mon vice-capitaine. J’ai vraiment beaucoup appris.
Physiquement, comment avez-vous géré cette compétition, qui était votre deuxième Mondial en l’espace d’un mois ?
Je me suis senti très bien. En quad-rugby, on enchaîne deux matches par jour lors d’une Coupe du Monde. Là, on avait un match tous les trois jours. Sur le plan physique, la discipline demande beaucoup, mais il y avait beaucoup plus de place accordée à la récupération. Cela m’a permis d’évoluer à mon niveau. Physiquement ça allait, mais techniquement, je pense que j’ai encore pas mal de choses à apprendre dans cette discipline. A mes yeux, c’est une fierté d’avoir pu prendre part à deux Coupe du Monde dans deux disciplines qui peuvent se ressembler, mais qui demeurent très différentes.
Est-ce seulement le début d’une aventure avec l’équipe de France de XIII fauteuil ?
Pour moi, ce n’est qu’un commencement. Après, l’équipe de France ne nous appartient pas. Il y aura une réelle concurrence pour se faire une place dans cette équipe. C’est ce qui fait la richesse de ce groupe, il y a de nombreux joueurs qui ont le potentiel pour faire partie de la liste. En tout cas, je me donnerais les moyens de pouvoir à nouveau être sélectionnable sur les prochaines échéances, notamment les championnats d’Europe en 2023 et la Coupe du Monde 2025 en France.