Judo : L’Occitanie brille sur le tatami

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Du 12 au 14 novembre derniers, la Ligue Occitanie de Judo et le Comité départemental de Judo des Pyrénées-Orientales organisaient les championnats de France Seniors à Perpignan. Retour sur cet événement avec Arnaud Lecellier, responsable administratif régional de la Ligue Occitanie de Judo.

Quel bilan faites-vous de ces championnats de France organisés à Perpignan ?

Le bilan est très bon. Au-delà d’une fête exceptionnelle, nous avons eu la chance de bénéficier d’un excellent plateau sportif. Beaucoup de médaillés olympiques étaient notamment présents afin de défendre les couleurs de leurs clubs, comme Teddy Riner, Romane Dicko, Amandine Buchard, Madelaine Malonga, Margaux Pinot, ce qui nous a permis d’avoir une belle couverture médiatique. En termes d’affluence, la salle était quasiment pleine le samedi et le dimanche. C’est donc une vraie réussite.

Cette organisation et les Jeux de Tokyo vont-ils avoir une influence sur la dynamique du judo en Occitanie ?

Tokyo a clairement mis le judo en lumière, grâce à d’excellents résultats. La Covid-19 nous a fait un petit peu peur, nous avons craint que tout soit une nouvelle fois stoppé. Mais le fait est que les premiers chiffres sont encourageants depuis la rentrée. Que ce soit en Occitanie ou sur l’ensemble du territoire français, le nombre de licenciés est supérieur celui de l’année dernière à la même époque et se rapproche de celui de 2019. Il est encore un peu tôt pour savoir s’il y aura un effet championnat de France, mais la dynamique est intéressante.

Cette dynamique est-elle également au rendez-vous en matière d’organisation ?

Tout à fait, la Ligue Occitanie est historique très dynamique en termes d’organisation d’événements. Nous avons notamment organisé les championnats du monde à l’Arena de Montpellier en 2012, les championnats d’Europe seniors en 2014, les championnats de France par équipes en 2015 à Toulouse, l’Assemblée générale de la fédération en 2018. Accueillir des événements aussi importants est donc une habitude. Cette année, c’était encore plus spécial ça les gens étaient heureux de se revoir après une longue période de Covid. Cela a permis de remettre de l’ambiance et du dynamisme au sein de la Ligue. La décision de maintenir l’événement a été prise très tard, dans l’été. Nous avons donc eu peu de temps pour l’organiser. Mais c’est un défi réussi, grâce notamment au soutien des collectivités, à savoir la Ville de Perpignan, le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales et la Région Occitanie.

La fédération a lancé le plan des 1000 dojos. Comment l’Occitanie va-t-elle prendre sa part dans ce plan ?

Comme toutes les régions, l’Occitanie est force de proposition, en allant rencontrer les collectivités, les bailleurs sociaux et tous les acteurs qui pourront identifier des lieux appropriés pour implanter le judo partout sur le territoire. On ne cherche pas à faire de grands dojos, on veut faire des lieux de pratique proches de la population de manière à diffuser les valeurs de notre discipline.

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