La judokate Margaux Pinot, championne olympique par équipe, a décidé de quitter son club de Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) après 6 ans de collaboration.
Il fallait tourner la page. Quelques mois après avoir déposer plainte contre son compagnon et entraîneur à Blanc-Mesnil, Alain Schmitt, la judokate française a décidé de mettre fin à son aventure en Seine-Saint-Denis. C’est à travers un court message sur ses réseaux sociaux qu’elle a annoncé la nouvelle : « Après 6 saisons passés à l’ESBM, il est temps pour moi de m’ouvrir à d’autres horizons et d’autres perspectives. Après plusieurs mois de réflexion, je vous annonce mon départ de mon club de cœur. Je souhaite évidemment plein de réussite à mes coéquipiers. Je suis prête pour un nouveau départ et de nouvelles aventures à venir. » Elle ne précise donc pas où elle posera ses valises pour démarrer ses « nouvelles aventures », et aucun club n’a annoncé la venue de la championne française.
Rupture avec son club de cœur
Margaux Pinot, originaire de Besançon, avait rejoint le Blanc-Mesnil après les Jeux Olympiques de Rio de 2016. Depuis, elle a presque tout gagné. C’est à l’ESBM qu’elle est devenue la championne qu’on connait aujourd’hui. En six ans, elle est devenue championne d’Europe par équipe en 2017, en individuelle en 2020, championne olympique par équipe en 2021 à Tokyo, mais aussi championne de France des clubs en 2018. Sa dernière grosse performance avec le club francilien remonte à seulement 10 jours et sa victoire au Paris Grand Slam chez les -70kg. Même si le club n’a pas encore réagi à cette annonce, le maire de la commune, Thierry Meignen, a tenu à rendre hommage à Margaux Pinot : « C’est avec beaucoup d’émotion que Margaux Pinot m’a annoncé son départ de l’ES Blanc-Mesnil judo. Nous comprenons bien évidemment sa volonté de tourner la page. Nous n’oublierons pas ce qu’elle a apporté à Blanc-Mesnil. Merci championne ! » La fin d’une aventure donc, qui était devenue trop compliquée à gérer pour la judokate depuis le déferlement médiatique qu’elle a subi il y a quelques semaines après qu’elle ait posté une photo d’elle défigurée. Une fin loin d’être idéale mais qui était devenue nécessaire.
Jules Mermier