Plusieurs judokas français étaient engagés au Grand Slam d’Antalya. Sept d’entre eux ont été médaillés, dont cinq en or. Encourageant avant les Mondiaux de Doha.
Le Grand Slam d’Antalya servait de dernière répétition générale pour certains judokas bleus avant les Mondiaux de Doha. Cette épreuve, contrairement à celle de Tbilissi (Géorgie) la semaine dernière, s’est révélée fructueuse pour la délégation française puisque quatre médailles d’or ont été glanées dès vendredi. Blandine Pont (-48 kg), Amandine Buchard (-52 kg), Luka Mkheidze (-60 kg) et Maxime Gobert (-66 kg) se sont chargés d’ouvrir le bal en obtenant la timbale dorée dès le premier jour de compétition.
La cinquième et dernière breloque dorée a été obtenue dimanche par Audrey Tcheumeo, la deuxième en 2023 après celle de Paris en février et la neuvième de sa carrière. La judokate de 32 ans s’est imposée aux pénalités (ippon), en finale des -78 kg, face à la Japonaise Shori Hamada. Exemptée de premier tour, elle a dominé la Colombienne Brenda Olaya (ippon) et l’Allemande Alina Böhm (ippon) avant de l’emporter en demi-finale face à la Portugaise Patricia Sampaio (ippon).
Dicko et Djalo parés de bronze
Deux autres Tricolores sont repartis du Grand Slam d’Antalya avec la médaille de bronze. Alpha Djalo (-81 kg) est parvenu à décrocher la troisième place samedi en venant à bout du Néerlandais Frank de Wit. Le judoka de 26 ans remporte sa troisième timbale bronzée en Grand Slam cette saison, après Paris en février et Tokyo en décembre.
Romane Dicko a dû se contenter du bronze, elle qui visait l’or. La championne du monde des +78 kg s’est retrouvée en repêchages où elle a vaincu l’Ukrainienne Ruslana Bulavina, avant d’infliger à la Chinoise Xu Shiyan un ippon sur o-uchi-gari pour décrocher la troisième place. Au sortir de cette épreuve, l’équipe de France revient de Turquie avec sept médailles. Encourageant avant les Mondiaux de Doha.