Judo : Un Paris Grand Slam décisif pour les Bleu(e)s

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L’Accor Arena accueillera la 49e édition du Paris Grand Slam, qui se tiendra les 4 et 5 février. A domicile, les Bleus auront à cœur de briller.

Après une année post-JO extrêmement chargée (Mondiaux de Tachkent, Championnats d’Europe, Championnats d’Europe mixte par équipes, Masters…) les 53 combattants tricolores retenus par Christophe Massina et Baptiste Leroy, responsables de l’équipe de France féminine pour le premier nommé et des masculins tricolores pour le second mentionné, vont retrouver les tatamis les 4 et 5 février pour la 49e édition du Paris Grand Slam.

Pour préparer cette compétition, les équipes de France ont effectué un stage de sept jours en Autriche la semaine dernière. « Ce stage en Autriche est toujours très intéressant à faire parce que ça permet de remettre tout de suite les organismes dans la bonne direction, toujours en axant sur ces objectifs assez individuels. Là, on n’a pas forcément travaillé technicotactique, mais plutôt sur les objectifs individuels en termes de saisie, en termes de travail technique », aborde Christophe Massina.

Cette semaine, le travail est tout aussi physique avec un gros travail de fond mis en place. Cependant, les judokas auront une coupure de quelques jours avant de se pencher sur le Paris Grand Slam à partir de lundi prochain avec la reprise des entraînements sur tapis. « A partir de lundi, il nous reste deux semaines pour rentrer dans le spécifique du Paris Grand Slam. Les pertes de poids, les entraînements un peu plus séquencés arriveront à partir de la semaine prochaine et on va se mettre à y penser plus clairement », analyse Baptiste Leroy.

Combattre à domicile, un atout

Même si la fatigue est présente dans les têtes après un gros bloc de travail, les Bleu(e)s n’en demeurent pas moins enthousiastes. « J’ai hâte parce que l’année dernière, j’ai perdu en finale. Ça me fait plaisir de me dire que je vais combattre à Paris devant le public français, sans les restrictions sanitaires. Je suis impatiente de combattre à Bercy et je sais que les Français sont là pour soutenir les efforts », reconnaît Romane Dicko, judoka en -78 kg et qui a connu une excellente année 2022 (2e au PGS, championne d’Europe et du monde en individuel, 1re au Grand Slam de Tel-Aviv et aux Masters de Jérusalem) ponctuée à la première place mondiale chez les féminines. Bien que n°1 mondiale, la combattante du PSG ne ressent pour autant pas de pression avec ce nouveau statut et le public acquis à la cause des Bleus. « Je pense que les Français vont me porter et je pense qu’ils vont vraiment m’accompagner. Je sais qu’ils seront là dans tous les cas pour nous, qu’on perde ou qu’on gagne », estime la championne olympique par équipes mixtes.

Benjamin Axus, engagé en -73 kg, a aussi hâte de fouler les tatamis de l’Accor Arena. Après avoir décroché la médaille de bronze l’année passée au Paris Grand Slam, le sociétaire de l’AJA Paris XXe aura à cœur de mieux faire. « L’objectif est d’aller chercher la médaille d’or. Ce serait génial. Je sais qu’à domicile, j’ai toujours été plus fort. J’adore le public français. J’espère que je vais me faire plaisir et que je vais leur faire plaisir », révèle-t-il. A un an et demi des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, les équipes de France de judo vont enchaîner diverses compétitions pour être au top le jour J.

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