Julia Pereira de Sousa : « On ne va plus pouvoir m’arrêter »

3299117 16.02.2018 Julia Pereira De Sousa Mabileau (France) during the qualifying round of the women’s snowboard cross at the XXIII Winter Olympics in Pyeongchang. Ramil Sitdikov / Sputnik / Icon Sport *** Local Caption ***

A seulement 16 ans, Julia Pereira de Sousa a décroché la médaille d’argent du snowboard cross aux Jeux olympiques de PyeongChang. Entretien.

 

Julia, vous avez obtenu une médaille inattendue. Quelles étaient vos espérances en partant pour la Corée du Sud ?

Sachant que j’avais fait deux podiums en Coupe du monde avant de partir, j’envisageais d’intégrer le Top 6 pour accéder à la finale. Une fois en finale, je savais que je n’aurais rien à regretter. Ce n’était que du bonus !

Votre finale n’avait pourtant pas démarré de la meilleure des façons… Comment avez-vous inversé la tendance ?

Avant la finale, j’étais gelée et un peu fatiguée. J’avais loupé mes qualifications en faisant seulement le quinzième temps. Mais j’ai mis mon cerveau en mode « off ». J’ai décidé d’arrêter de réfléchir. J’ai aussi pris conseil auprès de mon coach car j’avais fait plein d’erreurs pendant mes qualifications.

Depuis l’obtention de votre médaille, avez-vous réussi à « retomber de votre nuage » ?

Je suis retombée (rire). Je commence à bien réaliser que la médaille est avec moi. Je pense que le choc émotionnel interviendra quand je vais rentrer chez moi, à Isola, et que je vais revoir tous mes amis ainsi que mes anciens entraîneurs.

Quels sont vos prochains objectifs de la saisons ?

J’ai encore trois étapes de Coupe du monde. Maintenant, on ne va plus pouvoir m’arrêter. Mon objectif sera de faire des podiums. Au début de la saison, je n’avais pas du tout ce genre d’objectifs. Sinon, je compte prendre beaucoup de plaisir sur la piste.

Où en êtes-vous dans votre scolarité ?

Je prépare le BAC en quatre ans, au lieu de trois, à Albertville. Je ne vais en cours que l’été. Je suis en 1ère ES actuellement. Je vais continuer les études et le snowboard en parallèle, mais j’aimerais vivre de mon sport à l’avenir.

Propos recueillis par Arnaud Lapointe
Quitter la version mobile