Julie Barennes : « Je mise sur l’équipe ! »

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En vue de la finale de la Coupe de France opposant Tango Bourges Basket à Basket Landes, la coach de l’équipe landaise, Julie Barennes, se confie.

Comment expliquez-vous la bonne saison de Basket Landes cette année ?

Je pense qu’il y a toujours plusieurs éléments. Il y a les joueuses que l’on recrute, qui sont des joueuses qui sont vraiment investies sur toute la saison et qui ont travaillé, comme beaucoup, mais elles ont vraiment cette ambition de vouloir s’améliorer, de vouloir progresser, d’être une meilleure équipe. Elles s’investissent aussi dans le club. On a pu inscrire les gens dans notre dynamique, et je pense que tout le monde a trouvé son compte. C’est la raison pour laquelle on a réussi à, je pense, à surperformer cette année.

Vous avez très bien entamé votre saison en remportant le match des Champions en septembre dernier face à l’ASVEL. Est-ce que ce trophée a été le moteur de la bonne saison de Basket Landes ?

C’est facile de le dire maintenant. On va dire que c’était bien. C’était notre premier match, l’ASVEL avait déjà beaucoup d’absentes lorsqu’on les a affrontés pour être totalement honnête. On ne s’est pas, entre guillemets, attachées à ça, même si ça nous a fait plaisir et je pense que ça a également fait plaisir aux joueuses.

En parlant de l’ASVEL, vous avez remporté votre double confrontation face à elles en quarts de finale des play-offs. Est-ce que vous sentez un peu vos joueuses émoussées ou au contraire davantage motivées pour cette fin de saison ?

Non, elles sont motivées. On a eu un petit peu de chance sur ce tirage-là, dans le sens où il y avait aussi pas mal de blessées (ndlr : l’ASVEL). On n’a pas laissé beaucoup de plumes, ne serait-ce que physiquement dans ces rencontres-là. Donc non, je sens mes joueuses pressées et excitées à l’idée d’entamer ce dernier run.

Après le sacre en 2022 et en 2023, cette finale de Coupe de France peut être la passe de trois pour Basket Landes. Est-ce que c’est une pression pour le groupe ?

Non, parce que ce n’était pas le même groupe. Je pense qu’elles sont contentes de tout ça. Mais ce n’est pas comme à Chelsea où ils jouent encore avec les mêmes joueurs, entre guillemets. Là, c’est un nouveau groupe, par conséquent, il ne faut pas qu’elles sentent ce poids-là sur leurs épaules. C’est déjà magnifique d’y être retournées et c’est à elles de découvrir ce que ça va être, tout simplement.

« Je pense que ça va être un match 50/50 »

Lors de votre dernier face à face contre Bourges en janvier dernier, vous avez remporté cette confrontation (79-65). Partez-vous avec une certaine avance pour cette finale ?

Oh non, ça date d’un petit peu longtemps, c’était en janvier. Là, on est arrivées en fin de saison, il s’est passé plein de choses, on n’avait pas forcément les mêmes joueuses dans les deux équipes, il y a eu quelques changements. Alors non, Tango Bourges Basket nous ont battu une fois et on les a battus une fois, je pense que ça va être un match 50/50, surtout qu’on joue à Bercy, à Paris, soit à l’extérieur pour tout le monde. Néanmoins, Bourges a sans doute plus de joueuses qui sont habituées à ce type de rencontre. Mais on sait très bien que ça ne veut pas non plus tout dire.

Même si vous voyez un match équitable contre Bourges, avez-vous une idée de comment va se dérouler le match ?

Nous, on prépare le contenu : qu’est-ce qu’on va pouvoir faire pendant le match, qu’est-ce qu’elles vont faire, qu’est-ce qu’on peut prévoir, ça oui, on le prévoit. En revanche, on ne peut pas savoir si ça va bien commencer, mal commencer, c’est ça le basket. C’est pourquoi, il faudra être capable de s’adapter.

Comptez-vous sur une joueuse en particulier, notamment Alexis Peterson qui réalise une bonne saison, ou misez-vous sur l’équipe en entière ?

Je mise sur l’équipe ! Après, les matchs appartiennent parfois à l’une, parfois à l’autre, mais on a cette richesse-là dans notre effectif. Donc ce sera aux joueuses de prendre l’opportunité. Mais on mise sur l’effectif.

Les play-offs se jouent en même temps que cette finale, est-ce un problème de changer de compétition ?

Ce n’est pas simple. Mais bon, une fois que tu le sais, tu l’anticipes. Tu sais que tu as cette Coupe de France au milieu, alors tu la joues à fond. Après, il arrivera ce qu’il arrivera. Mais, de toute façon, plus tu arrives près de la fin, plus les matchs sont importants et tous doivent être joués. C’est sûr que c’est mieux de l’avoir avant les play-offs. On le sait depuis le début, donc on va faire avec.

« Vivre ce grand moment de basket »

Mais alors, comment Julie Barennes prépare-t-elle ses joueuses pour une finale de Coupe de France ?

On les prépare avec le staff déjà, en essayant de voir un petit peu ce qu’on va pouvoir faire offensivement et défensivement. Et puis, essayer de mettre un plan de jeu qui est plutôt simple et facile à comprendre parce qu’on n’a pas beaucoup de temps pour le préparer et le mettre en place. Ensuite, travailler physiquement pour arriver aussi, entre guillemets, en forme, même si généralement les joueuses sont en forme pour ce genre de rencontre. Enfin, mentalement, c’est préparer mes joueuses à cet événement, à cette excitation parce que c’est quelque chose d’hyper positif, donc à profiter du moment et surtout à vivre ce grand moment de basket.

Le résultat de cette finale de Coupe de France peut-il impacter votre position de coach pour l’année prochaine ?

Non, je suis sous contrat jusqu’à l’année prochaine. J’ai encore une année derrière et après, on verra. Là, on se concentre sur le basket.

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