Julien Georges : « Toucher un public plus large »

Alors que les Championnats de France de tennis de table ont lieu ce week-end, du 2 au 4 mars, au Kindarena de Rouen, Julien Georges, le responsable de la communication du SPO Rouen Tennis de table et coordinateur de l’épreuve, fait le point sur l’organisation.

 

Julien, vous devez être en plein rush pour l’organisation de ces championnats de France. Tout est en place ?

Non, pas encore, pas tout à fait. Le but est que tout soit prêt ce jeudi soir. Mais nous sommes dans les temps de passage. Nous finissons de travailler sur la mise en place de la salle, des sols, sur l’organisation des salons… Mais tout sera effectivement en place pour l’accueil du public vendredi.

Cet événement ne peut s’organiser sans l’aide de bénévoles, combien sont-ils à vos côtés ?

Nous avons la chance de pouvoir effectivement compter sur beaucoup de bénévoles, qui sont issus de différents secteurs, pas seulement du tennis de table. Il y a des personnes qui veulent justement découvrir le milieu du tennis de table, et s’impliquer dans ce genre d’organisation d’évènements. Sur le week-end, nous avons entre 80 et 100 bénévoles. Sur les journées de préparation, ils étaient une cinquantaine de personnes avec nous. C’est important de souligner leur travail, parce qu’ils nous aident beaucoup et font preuve de beaucoup d’enthousiasme.

Qu’en est-il de la billetterie ?

Les préventes ont été satisfaisantes et nous permettent d’y voir plus clair sur les journées de samedi et de dimanche, avec des affluences qui s’annoncent très encourageantes. Il y aura toujours l’interrogation de la venue des personnes le jour-même, qui est difficilement quantifiable, en plein milieu des vacances scolaires. Mais nous sommes plutôt confiants. Par rapport aux précédentes éditions, je pense même que nous sommes un peu en avance.

Comment avez-vous communiqué autour de l’évènement ?

Nous nous sommes appuyés sur le réseau de la Fédération Française de Tennis de Table et nous avons également travaillé avec un autre acteur important, le site tennis2table.com et sa page Facebook, ainsi qu’avec le site du SPO Rouen et celui de la Ligue de Normandie. Sur les réseaux sociaux, nous avons fait des vidéos de promotion de joueurs et joueuses qualifiés pour l’évènement. Nous avons aussi demandé à des légendes comme Timo Boll ou Kalinikos Kreanga de faire un concours de pronostics, Christophe Legout nous aussi fait une petite vidéo où il raconte son histoire avec les Championnats de France. Ces derniers jours, nous avons lancé un J-7 avec des informations et des évènements tous les jours. Ça, c’est pour la partie Internet. En local, nous avons monté des partenariats avec le quotidien Paris-Normandie, ainsi qu’avec la radio France Bleu Haute Normandie, qui a consacré toute la semaine son jeu-phare au tennis de table, c’est une belle première, on parlait de tennis de table tous les midis. Enfin, nous avons fait beaucoup d’affichages en ville et de distribution de flyers sur les évènements sportifs, notamment au Kindarena.

L’objectif était évidemment de promouvoir le tennis de table au niveau local et régional…

Oui, nous avons la chance d’avoir une équipe qui évolue en Pro A, le SPO Rouen, et joue déjà au Kindarena, dans la salle 1000, celle qui servira pour les échauffements des joueurs ce week-end. Cette fois, l’objectif est de profiter de la visibilité de la salle 6000 pour toucher un public plus large avec des Championnats de France qui réunissent les 128 meilleurs athlètes français. On ne va pas parler de découverte, car on commence ici à connaître le tennis de table, mais on espère intensifier le travail qui est mis en place depuis trois-quatre ans pour promouvoir le très haut niveau, ici à Rouen.

Des animations particulières sont-elles prévues pour ce week-end ?

Oui, nous avons configuré ces Championnats de France en mode spectacle, à la manière d’un show US. Notamment, sur les journées de samedi et de dimanche. Nous aurons différentes animations, des pom-pom girls, des fumigènes, des lasers, un DJ professionnel… Sur la journée du dimanche, avant la finale, nous avons aussi prévu une petite surprise qui devrait, je l’espère, faire le buzz.

Espérez-vous de belles performances des joueurs rouennais comme Emmanuel Lebesson ?

En tant qu’organisateur, je ne prendrai évidemment parti pour aucun joueur. Après, j’imagine que le public rouennais aura un œil un peu plus attentif sur les performances des joueurs du SPO, comme Emmanuel Lebesson ou Abdel Kader Salifou, qui seront d’ailleurs associés en double. Et il y a aussi les joueuses comme Stéphanie Loeuillette ou Laura Gasnier, de l’Entente Saint-Pierraise, qui ont des chances de médailles.

> Tout savoir sur les Championnats de France 2018

 

Interview réalisée par la FFTT

 

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