Troisième de la Puerto Vallarta Cup au Mexique il y a quelques jours, la sélection nationale de Beach Soccer poursuit sa reconstruction. Julien Soares, l’un des cadres des Bleus, s’est confié pour SPORTMAG…
Julien, vous avez terminé la Puerto Vallarta Cup en troisième position. Que retenez-vous de cette compétition ?
C’était la dernière de l’année 2017, le plus dur était de se remettre en jambes rapidement et de retrouver son état physique pour pouvoir répéter ses efforts. Pour la plupart des joueurs, cela faisait plus d’un mois que nous avons repris les sensations du football classique et perdues celle du sable. Pour cette compétition au Mexique, le groupe était composé d’anciens et de nouveaux joueurs vus lors de la phase finale du Championnat de France 2017. Cela permettra au staff d’élargir le groupe France et d’imposer encore plus de concurrence au sein de la sélection.
Le bilan est donc plutôt positif…
Oui, pendant la compétition, une force mentale s’est mise en place car nous avons été menés au score et nous sommes souvent revenus, malgré nos deux défaites face aux USA et au Mexique. Le tournoi a été assez équilibré, tous les matchs que nous avons joué et presque tous les matchs de la compétition se sont gagnés avec seulement un but d’écart, ce qui est très rare dans ce sport. Avec un peu de recul, je dirais presque que la compétition était à notre portée, mais les conditions et le décalage horaire nous ont mis en difficulté lors de notre premier match.
Comment voyez-vous les prochaines échéances ?
Nous devions disputer la Copa Lagos au mois de décembre du 7 au 11 au Nigéria. Mais la compétition a été annulée par notre fédération pour notre sécurité. Nous allons donc nous tourner vers la saison 2018, qui commencera dès le mois de janvier. C’est une année importante puisque nous aurons les qualifications pour la Coupe du Monde mais également pour une compétition européenne. Comme tout compétiteur, nous voulons mettre toutes les chances de notre côté pour pouvoir participer à ces compétitions prestigieuses. C’est pour cela que nous nous sommes mis des ambitions claires et précises malgré le peu d’aide financière que l’on a pour pouvoir rivaliser avec les grandes nations européennes. Le chemin est encore long, mais pas impossible !
Quelles sont les axes de progression ?
Nous devons imposer un style de jeu, avoir une identité sur le terrain, être beaucoup plus agressifs et physiques lors de nos matchs ou encore trouver des automatismes. Nous devons également travailler sur la concentration pour gommer les erreurs tactiques et techniques qui nous ont souvent coûté des buts et des défaites. On espère qu’avec la Fédération, nous pourrons poursuivre notre progression afin d’organiser beaucoup plus de rassemblements et ainsi atteindre nos objectifs plus rapidement. Quoi qu’il en soit, nous retiendrons que nous restons en division A. Cette année encore, nous allons rencontrer les meilleures équipes de ce sport.
Propos recueillis par Bérenger Tournier