Présent à la Sud France Arena pour l’inauguration de la première classe nomade du CFA du sport, Kamel Chibli, vice-président de la Région Occitanie chargé de l’éducation, de la jeunesse et des sports, donne son point de vue sur cette initiative.
En quoi est-ce que cette classe nomade est-elle importante ?
Il s’agit d’un apprentissage itinérant qui accompagne la dimension d’accessibilité puisque c’est présent dans tout le territoire occitan. On a une grande région, entre le littoral et la montagne. C’est une initiative moderne, complètement innovante. Cette classe nomade est née d’une demande très forte et aujourd’hui, elle a un grand succès. C’est un véhicule très original qui est nécessaire. Pour nous, c’est une véritable satisfaction et une révolution qui va nous permettre de s’adapter à chaque spécialité des territoires de l’Occitanie.
La particularité de cette classe, c’est que cela concerne les sports de pleine nature…
Exactement. Entre la montagne et la mer, on a un territoire propice aux sports de pleine nature, que ce soit pour le trail, le VTT, le kayak… Notre objectif est de répondre aux besoins.
Le CFA pense déjà à un deuxième véhicule et même à un troisième…
Ils ont totalement raison. Je pense que dès lors que cela fonctionne, il faut développer. La question des moyens se posera, mais c’est une vraie belle initiative. La région accompagne et on va continuer de les accompagner. Pour nous, cela a du sens. On a des talents et des potentiels extraordinaires dans cette région. On a des jeunes travailleurs qui ne demandent qu’à être sur le terrain. On croit beaucoup à l’économie du sport et donc à la formation des métiers du sport. On croit à la dimension sport tout court dans une période olympique et paralympique. On est à fond et déterminé donc pour nous, c’est important de soutenir cette classe. Pour que de nouveaux véhicules naissent, il faut continuer dans cette dynamique. Il faut que notre politique soit au rendez-vous.