Karaté : les Bleuets sur le toit de l’Europe ?

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Du 7 au 9 février, Bielsko-Biala (Pologne) accueille les championnats d’Europe cadets, juniors & U21 de karaté. L’occasion pour les Bleuets de s’affirmer comme la première nation continentale.

Dans la ville de Bielsko-Biala, ils sont 40 jeunes athlètes tricolores à tenter de décrocher le métal tant convoité : la médaille d’or. Trois jours qui pourraient permettre à cette jeune équipe de France de renforcer son statut de meilleure nation européenne. « Il y a un an, nous étions la première nation au classement des médailles lors des championnats d’Europe jeunes 2024 à Tbilissi où nous étions allés chercher sept titres, mais aussi, j’y tiens, beaucoup de médailles, quatorze en tout », souligne Yann Baillon, directeur technique national de la Fédération Française de Karaté & Disciplines Associées.

Un collectif renouvelé en 2024

En 2025, même recette et même réussite ? « Lors des derniers Mondiaux cadets-juniors-espoirs en octobre en Italie, il y avait énormément de changements de catégories d’âge dans le groupe, ce qui ne nous avait pas permis de travailler avec les mêmes athlètes qu’à Tbilissi, notre bilan a été plus qu’honorable avec deux titres et neuf médailles de bronze », explique le DTN. « Cela nous a rassurés sur le fait que même si l’on change de collectif, même s’il y a du turnover, on peut compter sur des athlètes de qualité. Ils sont dans une dynamique de performance et vont maintenant sur les compétitions internationales pour y performer. »

La prise d’expérience au cœur de la compétition

Une dynamique qui concerne donc un groupe de 40 jeunes athlètes, tous candidats à des podiums. « Ma logique n’est pas de dire que nous voulons tant de titres mais plutôt un maximum d’athlètes médaillés », explique d’ailleurs Yann Baillon. « On travaille avec des athlètes qui ont de la qualité, qui étaient aux championnats du monde et y ont pris de l’expérience. L’objectif sera donc faire un très bon résultat en Pologne, comme l’année dernière. Pour cela, nous ne devons pas nous focaliser sur le classement général mais penser à ce que tous les athlètes, individuellement, essaient de se placer le plus haut possible sur le podium. »

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