Karaté : « Un tatami pour tous » a fait le plein dans l’Hérault

Crédit photo : ®D-Echelard

Le mercredi 23 avril, Castelnau-le-Lez (Hérault) accueillait la troisième édition de l’événement « Un tatami pour tous », lancé par la Fédération française de karaté.

Bonne humeur, sourires et découverte du karaté : c’était le savant mélange concocté par la Fédération française de karaté à l’occasion de l’événement « Un tatami pour tous ». Une initiative dont la troisième édition se tenait ce mercredi 23 avril du côté du Centre national d’entraînement à Castelnau-le-Lez (Hérault).

Gratuite et ouverte à toutes et tous, cette journée a permis de rassembler des centaines de participants avec pour objectif de sensibiliser au handicap, de faire découvrir les disciplines handi et para de la fédération, mais aussi de rencontrer les athlètes de haut niveau. Unique champion olympique de la discipline, Steven Da Costa était d’ailleurs de la partie, pour le plus grand plaisir des participants.

Lui aussi athlète de haut niveau chez les valides, Mehdi Filali était également au rendez-vous. Sans oublier plusieurs membres éminents de l’équipe de France de para-karaté : Nohan Dudon (kata déficience visuelle), Jordan Fonteney (kata déficience intellectuelle) et Virginie Boyer (kata fauteuil).

Une journée en soutien à AFM TELETHON

Une journée placée sous le signe de l’accessibilité, mais aussi de la solidarité. Une opération de collecte de fonds était ainsi organisée pour soutenir l’association AFM TELETHON dans son combat contre les maladies et les handicaps qu’elles génèrent. Chaque don a contribué à accompagner cette noble cause, dans l’espoir de guérir et d’améliorer la vie des personnes touchées.

« L’impact est de plus en plus important, on a de plus en plus d’intervenants qui ont des licences et qui montent des sections para-karaté. C’est extrêmement positif », rappelle Thierry Masci, directeur technique national adjoint de la Fédération française de karaté. « On organise une édition par an, c’est vraiment un moment ponctuel de découverte. Ensuite, en interne, une fois cette journée passée, le jeune qui veut continuer de découvrir la pratique du para-karaté peut prendre sa licence à la fédération. Il y a aussi bien des démonstrations, des stages que des mises en place de compétitions pour ce type de public-là. On essaie de rapprocher le plus possible le monde des karatékas valides et handicapés. Ce ne sont pas deux mondes différents. On essaie donc de créer des événements qui les rassemblent. »

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