Karim Berredjem, récent vainqueur de la Coupe de la Ligue, revient pour SPORTMAG sur son titre et les débuts professionnels de Tony Yoka. Entretien avec le poids lourd clermontois.
Karim Berredjem, au début du mois, vous avez remporté la finale de la Coupe de la Ligue, en battant Alban Galonnier. Que représente ce titre pour vous ?
C’est un bon titre de remporté. Il me propulse pour devenir le nouveau challenger pour la ceinture française des lourds. Face à Galonnier, le combat était serré, mais j’ai mieux terminé que lui (Karim Berredjem s’est imposé après décision des juges, par seulement deux points d’écart, NDLR).
Quel sera votre prochain combat ?
Un combat de préparation. J’aimerais pouvoir le faire en février. Mon adversaire possédera les mêmes critères physiques que le champion de France en titre, Raphaël Tronché.
Comment se déroule votre entraînement ?
Après ma victoire en Coupe de la Ligue, j’ai arrêté pendant une semaine. J’ai donc repris le chemin de l’entraînement récemment. J’ai un préparateur physique qui s’accorde avec mon coach pour définir mon programme. Le matin, je fais de la musculation et du footing, ou je vais à la piscine. De 18h à 20h, place à la boxe.
Vous êtes boxeur professionnel depuis 2013. Parvenez-vous à gagner votre vie avec ce sport ?
Pas du tout. Je suis obligé de travailler à côté. Entre 20h et 4h du matin, je suis chauffeur VTC. Je fais des siestes l’après-midi. En France, il est très compliqué de gagner sa vie avec la boxe.
Quel regard portez-vous sur les débuts professionnels de Tony Yoka ?
Il a tout prouvé en amateur et il prouvera en professionnel qu’il n’est pas un imposteur. Yoka est vraiment fort.
Aimeriez-vous l’affronter ?
Si on me propose de l’affronter, j’y vais (rire). On ne sait jamais. Mais il est meilleur que moi.