Mathilde Gonzalez, étudiante en L2 STAPS, rêve d’être enfin sacrée championne de France universitaire de kick-boxing. Elle en aura l’occasion le 2 février lors du championnat organisé au gymnase La Martine à Marseille. Rencontre.
Quels sont vos résultats en kick-boxing ?
Je combats en kick light, dans la catégorie -65 kg, depuis 3 ans. Lors de ma première participation au Championnat de France universitaire, j’ai terminé troisième. L’année suivante, j’ai fait deuxième. Dans la continuité, je devrais être première cette année (rire). En tout cas, je me prépare et je progresse avec cet objectif. J’ai eu un peu de regret après mes précédents championnats de France universitaire, j’avais un sentiment d’inachevé.
Comment avez-vous découvert cette discipline ?
J’ai pratiqué la savate boxe française pendant cinq ans, puis j’ai quitté la compétition fédérale. Je trouve qu’il y a moins de restrictions dans le kick light et ça me plaît. En championnat universitaire, il y a moins de tension. Les concurrents peuvent se retrouver à midi après les compétitions et discuter. Je ne le pratique qu’en universitaire, je n’ai pas adhéré à un club.
Comment parvenez-vous à vous entraîner à côté de vos études en L2 STAPS ?
À la Faculté des sciences du sport de Luminy, on nous demande de choisir en spécialité un sport dans lequel on est bon. Je suis trois ou quatre entraînements par semaine avec le Luminy multiboxe, le club du STAPS. Combattre avec des étudiants qui pratiquent une autre discipline est intéressant pour développer de nouvelles techniques. Le club nous met souvent des récapitulatifs et des photos de nos assauts pour nous mettre en valeur. On nous sollicite aussi pour faire des vidéos d’accroche.
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De quelle manière vous préparez-vous pour le Championnat de France universitaire qui aura lieu du 31 janvier au 2 février à Marseille ?
Je poursuis mes entraînements avec Luminy multiboxe. Je travaille des exercices spécifiques pour bien connaître les enchaînements à replacer pendant l’assaut. Je fais aussi plus de renforcement en salle grâce à du fractionné, du cardio, de la résistance.
Connaissez-vous déjà vos adversaires ?
Nous sommes sept ou huit dans ma catégorie et mon premier but sera de sortir de ma poule le samedi pour aller en phase finale le lendemain. Je ne sais pas encore qui je vais affronter, mais il y a de bonnes boxeuses et un bon niveau d’exigence. Il ne faut pas croire que le niveau universitaire est moins bon que celui fédéral.
Un titre de championne de France universitaire est-il un plus pour votre carrière après les études ?
Je souhaiterais rejoindre un club fédéral où on nous demande notre parcours avant l’adhésion. Une implication universitaire et avoir gagner un titre de championne de France, c’est toujours un plus.
Les finales seront retransmises en direct et en intégralité sur la page Facebook de SPORTMAG.