La canne de combat en vedette à Paris

Les 2 et 3 mars, les Internationaux de France de canne de combat auront lieu du côté du Gymnase Japy, à Paris. Focus sur ce rendez-vous avec Xavier Lejeune, organisateur de l’événement et président du club des Apaches de Paname.
Quel programme va-t-on retrouver sur ces deux journées ?

C’est un open international, on va donc retrouver à la fois des tireurs français, mais aussi des étrangers. Plusieurs des meilleurs tireurs de la planète seront d’ailleurs au rendez-vous. Mais certains tireurs feront également leurs débuts en individuel et voudront concurrencer les meilleurs. C’est un open, donc toutes les séries sont mélangées. C’est aussi ce qui est intéressant dans ce type de format, un challenger peut affronter le meilleur mondial. Au total, nous avons une quarantaine d’inscrits.

L’événement est organisé par Les Apaches de Paname, votre club. Aujourd’hui, que représente ce club ?

C’est un club qui existe depuis une dizaine d’années qui compte une quarantaine de licenciés. On accueille des débutants aux compétiteurs, le club propose pas mal de choses. On essaye par exemple d’avoir de la compétition à un bon niveau, mais on forme aussi des moniteurs en lien avec la Ligue d’Île-de-France de canne de combat. La majorité de nos pratiquants demeurent des pratiquants loisir, ils ne cherchent donc pas de résultat de haut niveau.

Les Internationaux de France peuvent-ils permettre au club de se développer ?

Attirer plus de licenciés peut faire partie des objectifs de l’événement, mais nous ne misons pas vraiment sur cela. Afin de se développer, on participe surtout à des conventions et des activités externes, ce qui nous permet de toucher un peu plus le grand public. Notre club ne grandit pas à vitesse grand V, mais il se développe progressivement.

Justement, la canne de combat est-elle une discipline en voie de développement ?

On a de plus en plus de monde au niveau des pratiquants, mais aussi des formations. La canne de combat intéresse de plus en plus, c’est certain. On attire d’ailleurs des sportifs d’autres disciplines, on a par exemple pu former des moniteurs de Savate boxe française à la spécialisation canne de combat. Cela leur permet ensuite de créer une section canne de combat dans leurs clubs respectifs. Notre discipline est passionnante à suivre et à regarder, même pour quelqu’un qui n’y connaît rien. Elle attire également des gens qui ne sont pas forcément passionnés de sport à la base, c’est aussi ce qui fait la force de la canne de combat.

Propos recueillis par Olivier Navarranne
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