Depuis cet été, le CROS Région Sud bénéficie de la certification Qualiopi concernant les formations qu’il met en place. Plus de détails avec Alexia Ysnel, chargée de mission Formation et Education au sein du CROS Région Sud.
Qu’est-ce qui a poussé le CROS à obtenir cette certification Qualiopi ?
La première raison pour laquelle nous nous sommes positionnés sur cette certification est qu’elle est obligatoire à partir du 1er janvier 2022 pour continuer à bénéficier de fonds publics ou mutualisés sur les actions de formation que l’on propose. Cette certification nous a également permis de refaire le point sur l’organisation et le fonctionnement de notre organisme de formation. Nous avons remis à jour des procédures afin d’être dans une démarche d’amélioration de nos prestations. Enfin, cette certification permet aussi d’avoir une meilleure visibilité et une reconnaissance de la part des gens qui suivent nos formations, dont évidemment les acteurs du mouvement sportif.
Les formations à distance ont du succès
Comment le CROS a-t-il adapté ses formations lors du contexte de crise sanitaire ?
Nous avons maintenu l’activité de formation régulière en grande partie parce que nous avons réussi à adapter les actions de formation. Elles peuvent désormais avoir lieu à distance, ce qui a permis aux bénévoles et aux salariés des associations sportives de continuer à se former. On constate aujourd’hui que la formation à distance rencontre un succès croissant. Alors que l’on peut à nouveau proposer des créneaux en présentiel, nous avons plus d’inscriptions sur les créneaux à distance. De façon évidente, les gens voient un intérêt en termes de déplacement et de disponibilité, c’est plus facile pour eux lorsque ça se déroule à distance.
Quels sont les projets et innovations au programme pour l’organisme de formation du CROS ?
Nous travaillons sur deux sujets majeurs dans le cadre de groupes de travail avec les CDOS. Depuis longtemps, on travaille ensemble sur un catalogue commun de formation dans le cadre du plan Sport et territoires. On travaille ainsi tous les ans à l’élaboration de ce catalogue qui est proposé à l’ensemble des acteurs sportifs. Dans ce cadre-là, nous souhaitons explorer la digitalisation de la formation. Cela vise à aboutir à une stratégie mieux définie de la digitalisation et donc à une redéfinition de contenus et des outils pédagogiques. Le but est de mettre en place cette stratégie pour 2022.
L’autre sujet que nous développons est l’analyse des besoins du mouvement sportif en formation. Cela permet de renouveler notre catalogue de formations et d’être au plus près des besoins du mouvement sportif. Ce sont parfois des thématiques que nous ne traitions pas jusque-là, comme les formations autour du handicap ou du sport santé par exemple, qui sont un vrai besoin pour le mouvement sportif. Il est donc nécessaire que l’on apporte des outils sur ces sujets.
En termes d’innovation, on est aussi sur des projets de formations diplômantes, comme par exemple une formation qui vise à former et à encadrer dans le domaine de l’esport.
