A l’occasion des championnats du monde de cyclisme sur piste disputés à Roubaix, la ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu, a officiellement installé la nouvelle coordination du sport français à l’International.
Cette instance collaborative née en 2013 sous l’impulsion de Valérie Fourneyron avait permis de poser les fondations de la candidature victorieuse de la France pour les Jeux de Paris 2024. Roxana Maracineanu a souhaité réactiver cet espace de coordination dès 2019. Après un premier travail conjoint réalisé par la direction générale du CNOSF et l’inspection générale du ministère, la ministre a mandaté la Délégation Interministérielle aux Grands Evénements Sportifs Internationaux pour conduire une analyse des stratégies des acteurs du sport français à l’international, identifier les points de convergence et les éléments de progrès et enfin, faire des propositions stratégiques en matière d’influence sportive, de stratégie d’accueil des grands événements, d’impact international de la filière Economie du Sport et de coopération. Le rapport formule également des propositions de format et de gouvernance de la nouvelle instance.
Une instance lancée en 2013
Forte de ces recommandations, et après un échange approfondi avec l’ensemble des acteurs du sport français, la ministre a réuni pour la première fois vendredi 22 octobre l’ensemble des parties prenantes pour partager les conclusions du rapport et évoquer les axes forts du travail à accomplir dans la perspective des Jeux de Paris 2024 mais surtout, au-delà. Ces parties prenantes sont le ministère chargé des Sports, le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, le Comité National Olympique et Sportif Français, le Comité Paralympique et Sportif Français, le comité d’organisation de Paris 2024, l’Agence nationale du Sport, l’Association des Maires de France, Business France, le GIE France Sport Expertise, l’Union Sport et Cycle, l’association Territoires d’événements sportifs.
Une volonté de créer un héritage
« Les Jeux de 2024 ne doivent pas être une finalité mais un tremplin vers l’avenir. Je souhaite que nous défendions mieux les intérêts de la France en termes d’influence dans les instances sportives internationales, d’attractivité de notre territoire pour les grands événements, de conquête de nouveaux marchés pour nos entreprises à l’international », assure Roxana Maracineanu. « C’est pourquoi j’ai souhaité, en accord avec l’ensemble des parties prenantes, lancer les travaux d’une nouvelle démarche de coordination de nos actions à l’international en matière de stratégie d’influence sportive. Elle ne se substitue pas aux prérogatives de nos institutions respectives mais les renforce pour nous aider à mieux partager et faire connaître ce que nous faisons les uns et les autres, unir nos forces et nos moyens sur des sujets partagés, des actions dont la pertinence et l’efficience dépendent de notre coordination ; bref à mieux faire ensemble. A l’heure où la France se prépare à la Présidence de l’Union Européenne, ce nouvel outil viendra renforcer l’influence de notre pays. »