La Coupe de France de flag football bat son plein en ce mois de novembre. Une compétition qui s’affirme de plus en plus comme une vitrine incontournable au service du développement de la discipline.
Qui dit automne, dit Coupe de France de flag football. La nouvelle édition de cette compétition a débuté en ce mois de novembre, sur un format resserré. « On a uniquement quatre journées chez les garçons et trois journées chez les filles. Donc c’est court et c’est intense », confie Richard Mézières, président de la commission flag football au sein de la Fédération Française de Football Américain. « Contrairement à d’autres compétitions, la Coupe de France n’est pas mixte. Les femmes évoluent d’un côté, les hommes de l’autre. C’est un événement qui permet aux coachs de l’Equipe de France de remarquer certains talents. Certains joueurs de foot américain participent à la compétition afin de se préparer avant le mois de janvier, on retrouve donc le meilleur niveau français à l’heure actuelle. À mes yeux, c’est une vitrine importante pour le flag en France, on mise beaucoup sur cette Coupe de France. »
60 clubs inscrits
Pour cette nouvelle édition, le succès est au rendez-vous. « Cette année, nous avons 60 clubs inscrits, un record », souligne Richard Mézières. « D’année en année, on constate également que le niveau ne cesse d’augmenter. Avant, il y avait seulement quelques équipes qui pouvaient espérer gagner. Désormais, l’essor du niveau fait que c’est bien plus ouvert. » Un meilleur niveau constaté par Maymouna Ba, joueuse de l’équipe de France. « Ce qui est intéressant c’est que toutes les équipes ont progressé et se développent. La Coupe de France est une belle mise en valeur de la pratique féminine dans notre sport. Après, compétitrice dans l’âme, on a toujours envie de la remporter, d’aller au bout de cette compétition. »
Les joueurs et joueuses adhèrent
Maymouna Ba est tombée très jeune amoureuse du flag, un sport « qui demande de la stratégie et de l’esprit d’équipe », confie la joueuse. « Ce qui me plaît, c’est que c’est une discipline qui regroupe 4 à 5 personnalités qui sont hétérogènes. Et l’objectif est de créer un groupe homogène. C’est ce qui m’intéresse le plus. Toutes les personnes peuvent faire du flag, c’est une discipline qui permet de prendre le meilleur de chacun et de le mettre au profit de l’équipe. » Une vision extrêmement positive de sa discipline qui permet à Maymouna Ba de jouer le rôle de « marraine » de son sport, elle qui a disputé les World Games avec l’équipe de France. « Je pense que tous les joueurs de flag sont un peu les parrains et marraines de la discipline. C’est à nous d’en parler autour de nous et de participer au développement de notre sport et de compétitions comme la Coupe de France. »
Un réservoir pour l’équipe de France
Une Coupe de France version 2022 prête à révéler les talents de demain. « Nous avons, chaque année, des joueurs extrêmement prometteurs qui disputent cette compétition », confie Richard Mézières. « C’est un événement qui nous permet d’avoir des joueurs de 18 ans ou un peu plus sous les yeux, et donc de construire une équipe de France sur le long terme. » Un aspect forcément fondamental, alors que le flag espère se faire une place au programme olympique en vue des JO de Los Angeles en 2028.
Plus de journées dès 2023 ?
En attendant cette potentielle bonne nouvelle dans les années à venir, la Coupe de France entend continuer à se développer. « On aimerait l’organiser sur plus de temps », révèle Richard Mézières. « L’an dernier, on a fait un sondage auprès des licenciés et des clubs pour savoir quelle était la tendance. Le but est aujourd’hui de pouvoir clairement développer le jeu de manière générale et de pouvoir étendre cette Coupe de France. Il faut trouver le bon mix entre le nombre d’équipes, le niveau et la période la plus attractive. C’est une réflexion qui est en cours. » En attendant de savoir comment va évoluer cette Coupe de France, rendez-vous pour la grande finale nationale, les 26 et 27 novembre.