La « Faites de la Lutte » de retour le 18 mai

Icon Sport

Le 18 mai, la Fédération Française de Lutte et Disciplines Associées organise, en lien avec les clubs et comités régionaux, la troisième édition de la « Faites de la Lutte ». Focus sur cette journée en Bourgogne-Franche Comté avec Chrystel Marcantognini, présidente du comité régional de lutte.

 

Quel est le programme de cette troisième édition en Bourgogne-Franche Comté ?

Elle se déroule le 18 mai, de 12h à 16h, au gymnase Jesse Owens de Louhans. Le but de l’opération est de faire connaître nos différentes disciplines. Lors de cette journée, nous allons organiser une petite compétition avec les jeunes. 150 participants sont attendus, ce sont les poussins et benjamins de notre région. Ils sont issus de 32 clubs. Ilman Mukhtarov, champion de France et médaillé lors des championnats d’Europe U23, sera parmi nous. Il va animer l’échauffement commun des jeunes, avant la compétition. Ce moment se terminera par une séance de dédicaces.

Qu’est-ce que cet événement apporte à votre territoire ?

C’est formidable pour les jeunes, surtout lorsqu’un sportif de haut niveau se déplace. Ils sont émerveillés lorsqu’ils voient d’aussi près un athlète de l’équipe de France. Cela les encourage à pratiquer encore plus, car certains ont dans l’idée qu’ils pourront également, un jour, arriver à ce niveau-là. Cet événement doit aussi nous permettre d’intéresser et d’attirer de nouveaux pratiquants. C’est pourquoi nous avons distribué des flyers annonçant l’événement dans toutes les écoles de Louhans. L’événement du 18 mai est mixte, il va donc permettre d’attirer également de jeunes lutteuses. Le développement de la lutte à destination du public féminin fait partie de nos priorités.

Quelle est la dynamique actuelle de la lutte dans la région ?

À l’heure actuelle, nous comptons 1660 licenciés. C’est un chiffre relativement stable depuis plusieurs années. Nous entendons également développer des zones un peu pauvres en nombre de pratiquants. Je pense à la Nièvre et l’Yonne qui sont des départements dans lesquels la lutte n’est pas vraiment implantée. Cela fait partie des défis que nous devons relever.

Propos recueillis par Olivier Navarranne

 

Quitter la version mobile