Ifing, société japonaise spécialisée dans les produits de beauté, est devenue partenaire de la Fédération française des sports de glace pour une durée de quatre ans.
Samedi dernier, à l’occasion des Internationaux de France de patinage artistique, à Grenoble, la Fédération française des sports de glace (FFSG) et la société japonaise Ifing, spécialisée dans les produits de beauté, ont signé un partenariat de 4 ans. Créé en 2003, Ifing a fait du sport un de ses principaux axes de sa communication. « Il s’agit d’un partenariat avec la fédération dans son ensemble », précise Didier Gailhaguet, président de la Fédération Française des Sports de Glace. « C’est un contrat qui débute à 600 000 euros pour les 3 prochaines années, jusqu’au prochain Jeux Olympiques. Notre partenaire va pouvoir bénéficier d’une très belle visibilité avec notamment le patinage artistique très présent à la télévision. Ce partenariat correspond également à notre volonté d’avoir une multiplicité de partenariats et de ne plus dépendre d’un seul. Il montre aussi que même si nous avons connu des difficultés, nous avons su rebondir.»
Le regard vers Pékin 2022
« Cette année, aux championnats du monde (à Saitama City, Japon, du 18 au 24 mars), la France peut espérer décrocher deux médailles d’or sur quatre, confie Didier Gailhaguet. Nous avons fait des choix stratégiques comme par exemple celui d’envoyer nos athlètes à l’étranger. Ce n’est jamais facile, mais ces choix ont été payants. Il faut aussi s’occuper de la relève. Chez les hommes, Kevin Aimoz montre de belles choses. Nous avons aussi le jeune, Adam Siao Him Fa, 16 ans, qui s’entraîne à Poitiers avec Brian Joubert. Nous avons déjà le regard tourné vers les Jeux olympiques d’hiver à Pékin en 2022. » Si le patinage artistique reste la discipline moteur de la FFSG, les autres disciplines n’ont pas été oubliées. « Alexis Contin a pris en main le patinage de vitesse et le short track. En bobsleigh, Romain Heinrich a un beau potentiel que nous comptons soutenir avec des partenariats avec la Fédération d’athlétisme ou peut-être aussi bientôt celles du judo ou du rugby pour trouver de bons pousseurs. Nous avons aussi Margot Boch en monobob féminin. Nous essayons d’être efficaces dans toutes nos activités. »
Plus de patinoires
Un pari difficile au regard de la structure d’une fédération multidisciplinaire. « Nous avons de beaux challenges devant nous, explique le président. Mais avec des moyens limités puisque le budget de la fédération n’est que d’environ 6 millions d’euros. Nous sommes considérés comme une fédération uni-disciplinaire alors que nous devons être sur tous les fronts avec dix disciplines à faire fonctionner.» Autre objectif fédéral, augmenter le nombre de licenciés, actuellement de 33 000. « Il nous faut davantage de patinoires, insiste Didier Gailhaguet. Il y a actuellement un plan pour augmenter le nombre de piscines. Nous souhaiterions que pour dix nouvelles piscines, il y ait la construction d’une patinoire. Cela permettrait d’avoir des infrastructures dans des départements qui en sont encore dépourvus. C’est un axe majeur de notre développement. D’autant plus qu’aujourd’hui, nous devons partager les patinoires existantes avec les créneaux pour le public et ceux pour les scolaires. »