La Fédération française de lutte s’interroge

La Fédération française de lutte a fait paraître un communiqué indiquant ses interrogations après les annonces faites par le ministère des Sports vendredi dernier.

« Tout d’abord, la Fédération française de lutte et disciplines associées (FFLDA) se réjouit d’apprendre la reprise totale de ses athlètes de haut niveau ! Cette bonne nouvelle va permettre notamment à toutes les équipes de France de lutte, de grappling et de sambo de reprendre une pratique complète et de s’entraîner enfin dans de bonnes conditions. Les athlètes des équipes de France pourront donc se projeter de façon plus claire sur leurs objectifs et les cadres pourront de leur côté organiser leur préparation plus sereinement. Des stages de haut niveau pourront se tenir dans les semaines et mois à venir. Mais cette information positive est ternie par celle concernant la pratique des sports en loisir. En effet, Alain Bertholom souhaite marquer son incompréhension quant à la position du Ministère des Sports sur la pratique des sports de combat. Même si la FFLDA est totalement consciente de la situation sanitaire actuelle, elle constate que grâce au savoir-faire de nos institutions, de nos services hospitaliers et à la solidarité de toute la population, l’ensemble des activités dans notre pays est en train de reprendre. Ceci se traduit notamment par la reprise des activités quotidiennes dont la reprise des sports collectifs. »
 

« Cependant, seuls les sports de combat et de contacts ne peuvent pas reprendre totalement. Alain Bertholom pointe une interrogation face à cette décision, car certains sports collectifs qui ont eu l’autorisation de reprendre sont clairement des sports de contact tel que le rugby, le handball ou encore le basket-ball par exemple. Par ailleurs, Alain Bertholom rappelle que 54 % de ses licenciés sont des jeunes entre 5 et 17 ans. Cette population sera de retour dans les écoles et collèges à partir de ce lundi 22 juin avec des mesures barrières plus qu’allégés, ce qui signifie que le contact sera très certainement inévitable. Il est donc surprenant que certains d’entre eux, pratiquants de sports de combat se voient interdire la pratique de leur discipline. Évidemment, cette remarque s’applique aussi à la population adulte qui elle aussi est en pleine reprise d’activité, de façon établie au sein des sociétés et du présentiel officiellement requis. Malgré cela, la FFLDA se plie aux directives imposées par son gouvernement de tutelle. En attendant, elle va continuer de dynamiser ses activités alternatives sans corps-à-corps, sans opposition, sans adversaire qui peuvent être pratiquées et sont autorisées dans des conditions définies en extérieur ou intérieur si autorisation. En espérant que dès le 11 juillet lors de la prochaine phase de déconfinement la lutte et ses disciplines associées pourront reprendre de manière totale notamment le beach wrestling qui se prépare pour une nouvelle tournée du littoral français dès le 23 juillet (photo). »

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