La Fédération Française de Voile a discuté avec les acteurs majeurs de la course au large pour permettre la sortie du confinement, la reprise progressive des entraînements puis des compétitions prévues au calendrier de cette année 2020.
La commission médicale, les organisateurs, les classes, les directeurs de courses, les autorités maritimes et les skippers ont échangé sur les dispositifs et processus à mettre en place pour naviguer à nouveau sans risque de propagation du virus. « Il est urgent que nos marins puissent retourner travailler comme les pécheurs ont le droit de reprendre la mer. La course au large, ce sont des skippers mais aussi tout un écosystème économique qui est à l’arrêt depuis presque deux mois et il faut le relancer de toute urgence pour que celui-ci ne disparaisse pas. Nous avons déjà alerté le gouvernement et nous souhaitons avec ce groupe de travail l’accompagner afin de faire comprendre les enjeux et la particularité de la course au large en solitaire ou en équipage », explique Corinne Migraine, vice-présidente de la Fédération Française de Voile.
Comme l’assure Franck Cammas, skipper du Maxi Edmond de Rothschild, « dès le 11 mai, nous proposons d’appliquer des gestes simples en respectant des règles claires pour harmoniser nos manières de naviguer entre les différentes classes. Nous avons notamment préconisé un nombre maximum d’équipiers autorisés à bord, sur un principe proportionnel à la surface des bateaux, pour être cohérents et alignés avec ce qui est demandé aux citoyens dans leur vie quotidienne en termes de distanciation et de respect des règles sanitaires. Les échanges sont très constructifs et c’est important de pouvoir évoquer les problématiques avec un panel représentatif des pratiquants de la course au large pour aider notamment la FFVoile à proposer au Ministère des Sports et aux Affaires Maritimes des solutions réalistes et cohérentes à notre pratique sportive et professionnelle. »