La grande fête de la savate boxe française

Les meilleurs combattants de la saison seront sacrés le samedi 13 avril lors des finales du Championnat de France Élite A. Les passionnés, les finalistes et la Fédération attendent cet événement avec impatience, d’autant plus qu’il revient au stade Pierre-de-Coubertin, salle mythique des sports de combat.

 
Une soirée, quatorze combats de haute volée, c’est le spectacle que promet la Fédération française de Savate boxe française & Disciplines Associées le samedi 13 avril au stade Pierre-de-Coubertin à Paris à l’occasion des finales du Championnat de France Élite A. De 18 h à minuit, six combats féminins et huit masculins de cinq reprises de deux minutes vont s’enchaîner. Joël Dhumez, président de la Fédération, annonce déjà de belles finales : « Le niveau est élevé ! » 28 tireurs vont s’affronter et rechercher les coups les plus efficaces grâce à leur technique, leur précision et leur combativité. Parmi eux, les spectateurs pourront découvrir la relève sur l’enceinte (le ring). « Laura Cadoux et Alexis Nicolas, par exemple, athlètes du Pôle France qui ont déjà remporté des titres dans les Championnats Jeunes et Juniors ces dernières années », souligne Joël Dhumez. Sans oublier Côme Delaborde, Shirley Alarcon ou encore Mattéo Luca. « C’est toujours bien de voir de nouvelles têtes, ça donne des combats intéressants », commente pour sa part Kévin Albertus, tireur du club Toulouse Multi-Boxe qui affrontera Alexis Nicolas (Coopyr Sportif) dans sa quête d’un quatrième titre de champion de France d’affilée en M75. En plus de Kévin Albertus, les aficionados retrouveront des combattants bien connus dont Sara Surrel, Flora Yanga ou encore les champions du monde 2017 Romain Falendry et Kanelle Léger. Les tireurs finalistes sont passés par des tournois qualificatifs au mois de février à Marseille, puis des demi-finales (uniquement pour les catégories où il y avait le plus d’inscrits) qui ont eu lieu en mars à Nantes puis près de Dijon, pour déterminer les deux boxeurs de chaque catégorie qui s’affronteront à Coubertin.
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La soirée du 13 avril s’annonce donc intense avec la réunion des combats féminins et masculins, comme depuis quelques années et l’arrivée de Joël Dhumez à la tête de la fédération en 2012. Le président se réjouit de l’évolution de ce sport auprès du public féminin. « Nous avons vu augmenter énormément le nombre de licenciées », indique-t-il. « Quand les filles veulent la victoire, elles y vont à fond avec la rage de vaincre. Elles ont vraiment envie de boxer. » Cette féminisation se répercute dans les hautes sphères de la Fédération. « À l’été 2016, nous avons été la première fédération à avoir un comité directeur avec la parité dix hommes et dix femmes », se réjouit le président. Et la situation n’a pas changé depuis. Les femmes, comme les hommes, en lice lors de ces Championnats de France Élite A ont bien évidemment comme objectif de décrocher le titre national, mais pas seulement… Tous ont à cœur d’être sélectionnés en équipe de France et de gagner leur ticket pour participer aux tournois qualificatifs des Championnats du monde qui se dérouleront du 12 au 16 juin prochains à Hammamet (Tunisie). Un seul tireur par catégorie peut espérer accéder à cette étape obligatoire pour rêver des finales mondiales. « Le champion de France n’est pas obligatoirement sélectionné », rappelle Joël Dhumez. « Le lendemain des finales, les cadres d’État se réuniront pour établir la sélection. Le comportement des boxeurs compte aussi. » Sara Surrel, double championne de France et aussi d’Europe en 2016 et 2018, mettra un terme à sa carrière à la fin de l’année et espère poursuivre l’aventure jusqu’aux finales mondiales. « Je désire aller à ces Championnats du monde pour enfin obtenir le titre qui manque à mon palmarès », explique-t-elle.
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Après l’édition 2018 qui s’est déroulée à Amiens, les finales sont de retour dans la capitale. « La Fédération organise tous les deux ans cette compétition à Paris et les autres fois, elle subdélègue à une ligue régionale afin de faire vivre et de développer la savate sur ces territoires », explique Joël Dhumez. Cette année, la compétition aura lieu dans le stade Pierre-de-Coubertin. « Cela fait quatre ans que nous n’y sommes pas retournés. En 2017, nous avions obtenu une autre salle parisienne : la Halle Carpentier », raconte le président de la Fédération avant de s’enthousiasmer : « Pour un athlète en sport de combat, Coubertin est un aboutissement. C’est le rêve de tout boxeur. On ne peut pas faire mieux pour une soirée de savate boxe française avec le ring au centre et au plus proche des spectateurs : la disposition de la salle est optimale pour ce genre d’événements. » Les tireurs qualifiés pour la finale ne le contrediront pas. « C’est dans cette salle que sont passés les plus grands athlètes de la boxe. Forcément, ça donne envie d’aller combattre là-bas », déclare Kévin Albertus. « Quand j’ai commencé ma carrière c’était pour aller à Coubertin », sourit Sara Surrel, qui combattra dans cette enceinte pour la première fois le 13 avril. Le retour dans le stade Pierre-de-Coubertin ajoute du prestige à cet événement attendu par les passionnés de savate, ainsi que par les licenciés. C’est aussi un bon moyen de faire connaître cette discipline qui dispose de peu d’espace médiatique, en comptant sur le bouche à oreille. « De belles finales dans le stade Pierre-de-Coubertin seraient la plus belle des vitrines pour la savate », conclut Joël Dhumez.
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Un événement diffusé en direct

L’intégralité des 14 combats de ce Championnat de France Elite A sera retransmise en direct le samedi 13 avril de 18h00 à 0h00 sur la page Facebook de la Fédération française de Savate boxe française et Disciplines Associées ainsi que sur sa chaîne Dailymotion. Partenaire de la fédération, SPORTMAG diffusera également en direct les combats sur son site internet www.sportmag-old.say-demo.com et sa page Facebook.

Par Leslie Mucret
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