La Normandie veut ses Gymnasiades

Depuis octobre dernier, la Normandie est candidate à l’organisation des Gymnasiades 2022, plus grande compétition scolaire internationale. Un événement qui pourrait rassembler 4 000 jeunes du monde entier au sein de la région normande.

 
La Normandie capitale du sport scolaire ? Ce pourrait être le cas en 2022. La région normande est en effet candidate à l’organisation des Gymnasiades, un événement placé sous l’égide de l’ISF (International school sport federation). Une compétition que l’on pourrait assimiler aux JO scolaires, puisqu’elle regroupe environ 4 000 participants venus de 60 pays. L’édition 2018, organisée au Maroc, a été un véritable succès autour de seize disciplines diverses et variées, avec des classiques comme l’athlétisme, le judo, la lutte, l’escrime, mais aussi des disciplines émergentes à l’image de la pétanque, le surf et les échecs. Pour 2022, quatre pays sont en lice concernant l’organisation : l’Azerbaïdjan, la Serbie, la Russie, et donc la France, via la Normandie.

Un événement d’une dizaine de jours

C’est d’ailleurs en cette fin de mois de juin que les pays présentent leurs candidatures respectives devant l’assemblée générale de l’ISF, réunie à Agadir (Maroc). Ce n’est qu’en octobre 2019 que la candidature retenue sera connue. De son côté, la Normandie est déjà prête. Ce territoire, particulièrement dynamique concernant le sport scolaire, peut compter sur un tissu éducatif et associatif actif. Un aspect non négligeable lorsque l’on sait que l’organisation des Gymnasiades nécessite pas moins de 500 accompagnateurs sportifs et près de 2 000 bénévoles mobilisés sur une dizaine de jours.

Les Jeunes interprètes, rôle en développement

« Nous espérons que ce soit un événement pour les jeunes et surtout par les jeunes », explique Nathalie Costantini, directrice nationale de l’UNSS. « D’ailleurs, en prévision de cet événement, nous aimerions développer les Jeunes interprètes, un rôle qui me paraît utile afin d’accueillir l’ensemble des délégations. » Déjà hôte des Gymnasiades en 2002, Caen pourrait être à nouveau mobilisée par l’intermédiaire du Stade Hélitas. Rouen, avec le Kindarena, mais aussi Le Havre sont évoqués. L’organisation portée par Arnaud Bidel, directeur du service régional de l’UNSS, tient également à mobiliser le reste du territoire, à l’image de l’Orne, de l’Eure et de la Manche. Régulièrement soutenu par les collectivités locales, le sport scolaire normand peut donc croire en son étoile.

Par Olivier Navarranne
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