Sous les couleurs de l’Handipétanque Moteur et Visuel, Sana Chouit s’est hissée jusqu’en finale à Romans-sur-Isère. L’essentiel est ailleurs pour cette joueuse qui se bat au quotidien contre la maladie.
A Romans-sur-Isère, cette semaine, c’est 100% pétanque. En ouverture du Mondial, le tête-à-tête occupait la journée de lundi. Chez les féminines, c’est Stéphanie Terpend qui s’impose en finale, face à Sana Chouit. Pour cette joueuse, à la lutte au quotidien contre la maladie, le plus important est ailleurs. Fondé par son mari, leur club du Handipétanque moteur et visuel d’Oiselay-et-Grachaux, en Haute Saône, agit pour représenter le handicap dans ce sport. De la pétanque, Sana a su tirer une force et une énergie qui l’a amené jusqu’aux championnats de France doublettes mixte cet été. « J’ai arrêté longtemps avec ma maladie, je ne voulais pas mourir sans avoir été championne. La pétanque m’a sauvé la vie », sourit la joueuse de Haute-Saône. Son interview vidéo.