La pétanque s’invite dans les écoles de Marseille

SPORTMAG

Alors que Marseille accueille pour la 1ère fois un tournoi national féminin, la pétanque se développe de plus en plus chez les jeunes et dans les écoles.

Si on devait désigner une capitale de la pétanque, ce serait bel et bien Marseille. Qu’on parle du prestige des  compétitions, de l’histoire ou l’héritage culturel, la cité phocéenne est indéniablement associée au jeu de boules. L’organisation pour la 1ère fois à Marseille, les 7 et 8 septembre, d’un tournoi national féminin top 1000, s’inscrit entièrement dans ce sens. « Ce tournoi est une très bonne idée, c’est une manifestation qui était indispensable. La ville tient à développer le sport féminin, et ce concours participe à ce développement » se félicite Gérard Azimi, adjoint aux sports de la mairie des 2ème et 3ème arrondissement de Marseille.

Un sport enrichissant pour les enfants

Mais le développement de la pétanque passe principalement par la transmission et l’apprentissage aux plus jeunes, et la ville de Marseille l’a bien compris. Depuis l’an dernier, des animations et des initiations à la pétanque sont organisées dans les écoles primaires des 2ème et 3ème arrondissement, sous l’égide de Gérard Poncié et Gérard Azimi. « C’est important de développer la pétanque, notamment dans les écoles. Chez nous, c’est un sport culturel, et qui est très intéressant pour les enfants » explique ce dernier.

Des jeux de boules dans les écoles

Cette année, des boules ont été mises à disposition pour les élèves d’école primaire, et l’initiation sera étendue à plusieurs écoles du secteur. Ces initiations aboutiront à un grand concours entre les élèves de CM1 et CM2, qui aura lieu sur le parvis du Mucem en juin prochain. Une initiative qui pourrait être étendu aux autres arrondissements de la ville, comme le laisse entendre Gérard Azimi : « Sébastien Jibrayel est très intéressé par ces initiations et ces manifestations, et je pense que cela pourrait être développé dans d’autres secteurs, voire dans toute la ville de Marseille ».

Par Hugo Brun, à Marseille
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