La santé au cœur des Atlant’Lycées

Ce mercredi 30 mai, la plage de La Baule accueille la 20ème édition des Atlant’Lycées. Un événement qui rassemble 1200 lycées et s’articule autour de différentes activités. Plus de détails avec Thomas Grenapin, directeur du service régional UNSS de Nantes.

 

Quel est le programme de cette 20ème édition ?

Cinq tournois de sports collectifs, avec du volley, du football, du rugby, du sandball et de l’ultimate, sont organisés, regroupant 230 équipes mixtes et 70 lycées. Comme il s’agit de la 20ème édition, on va fêter ça en organisant un flash-mob géant en milieu de journée. Cela donne un caractère festif à la journée. Traditionnellement, les Atlant’Lycées est un événement organisé afin de rassembler les lycéens pour clôturer l’année. Pour ces élèves, c’est un point d’orgue de leur année sportive au sein du lycée.

Des ateliers santé-prévention sont également au programme, avec quel objectif ?

Cette année, nous avons mis en place un programme santé-prévention au niveau du service régional, qui a eu lieu en plusieurs étapes. On s’était associé à l’opération « Mois sans tabac » lors des cross départementaux, puis nous avons enchaîné au mois de janvier avec des formations animées par une infirmière-addictologue destinées à une trentaine d’enseignants. Ces Atlant’Lycées sont la dernière étape de cette grande opération. On associe un atelier de sensibilisation et de prévention à chaque sport collectif. Ces ateliers sont animés par des partenaires, professionnels de la santé.

Les élèves ont-ils été réceptifs sur ces thématiques tout au long de l’année ?

Nous avons touché 9000 personnes rien que sur les cross départementaux, donc forcément de nombreux élèves ont été sensibilisés à ces sujets. Les collégiens sont beaucoup venus assister aux ateliers, même s’ils n’étaient pas encore fumeurs. Ce mercredi, nous n’avons que des lycéens sur le site, l’idée est donc de réussir à les mobiliser autour de ces ateliers. D’autant que cette année, nous avons aussi un partenariat avec une école d’infirmiers de Saint-Nazaire, qui nous met à disposition une trentaine d’étudiants infirmiers.

Ce programme santé-prévention sera-t-il de retour l’an prochain ?

Je pense que l’on va en effet retrouver ce programme, même si je ne sais pas encore la forme que cela prendra. Je pense que certains départements vont aussi s’approprier le projet. Les contacts qui ont été pris avec certains partenaires au niveau régional devraient se poursuivre au niveau départemental. Tout cela est donc très positif.

Propos recueillis par Olivier Navarranne
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