La science au service de la performance sportive à l’INSEP

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Du 16 au 18 janvier, l’INSEP (Institut National du sport, de l’Expertise et de la Performance) en collaboration avec l’ANR (Agence Nationale de Recherche) ont organisé trois journées de rencontres afin de présenter 12 projets lauréats du programme « Sport de Très Haute Performance ».

Ces trois journées de rencontres ont permis aux lauréats de présenter les résultats de leurs recherches sur le sport de haut niveau. Ces travaux ont été dévoilés devant des institutionnelles, à l’image de Sébastien Chevalier, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche, d’Antoine Petit, Président du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), du COJO, de l’ANS (Agence National du Sport), du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. Mais quels étaient les thèmes abordés durant ces trois jours ?

La technologie au cœur de la haute performance

Grâce aux recherches, il est possible d’apporter des solutions technologiques ou scientifiques afin d’améliorer les performances à l’entrainement ou en compétition. De nombreux projets cherchent à optimiser le matériel en adéquation avec l’athlète ou les trajectoires. A l’instar du projet THPCA, d’autres réfléchissent à ces thématiques comme le projet « Du Carbone à l’Or Olympique » ; « Perfanalytics » qui utilise l’analyse vidéo ; « Neptune » ; « Paraperf » et « Revea » qui se sert de la réalité virtuelle afin de réduire les risques de blessure des athlètes.

Pourtant, toujours dans cette mentalité d’améliorer la performance, les six autres projets se concentrent davantage sur la santé physique et mentale. Effectivement, comme le propose « Train your brain » qui cherche à optimiser l’entrainement mental des escrimeur(euse)s ; « Fulgur » ; « Hypoxperf » ; « D-Day » ; « Best-Tennis » et enfin « Team-Sport » qui cherche à développer de nouvelles approches sur la cognition et la préparation mentale dans les sports collectifs.

Un impact olympique et bien plus

Ces recherches sur la haute performance se sont accélérées en vue des Jeux de Paris 2024, comme le confirme le chef de projet pour l’Accompagnement Scientifique de la Performance à l’INSEP, Jean-François Robin. « C’est la première fois qu’on peut présenter au mouvement sportif les résultats des recherches qui ont été menées depuis à peu près 3 ans. Par conséquent, nous sommes dans une phase bilan et c’est essentiel de pouvoir préparer la suite et en particulier les Jeux olympiques, ça veut dire que quand nous en sommes à diffuser des résultats, ça veut dire que ces résultats, ils sont prêts, ils sont ficelés, ils sont déjà mis à disposition des athlètes. »

Proposer des projets innovants permettra également d’optimiser la chance de médailles des athlètes français et pourra également sur le long terme profiter à tous les Français. « Nous avons de bons résultats, nos avancées sont exponentielles comparées à ce qu’on était capable de faire il y a 6 ans, donc nous observons un vrai effet Jeux Olympiques. Il faut continuer à créer des nouveaux projets qui vont pouvoir notamment profiter à la population française. Nous pourrions imaginer des retombés pour Monsieur et Madame tout le monde. Néanmoins, il faut garder en tête que ces projets innovants permettront de projeter le pays un peu plus en avant et nous donnerons une longueur d’avance, notamment pour les Jeux de Los Angeles ou bien pour bien en 2030, lors des Jeux en France. », souligne Jean-François Robin. Il faudra désormais attendre juillet prochain pour voir les bénéfices de ces recherches sur les performances tricolores.

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