Le CDOS du Pas-de-Calais a développé une application pour relayer l’actualité du mouvement sportif ainsi que pour aider les habitants à trouver un club. Cette application prendra de l’ampleur à l’approche de la rentrée de septembre 2021.
Les actualités des clubs, des comités départementaux et des sportifs du Pas-de-Calais se retrouvent sur l’application SPORT62, créée par le Comité départemental olympique et sportif (CDOS) 62. Cette application, lancée il y a un an à l’occasion du meeting d’athlétisme de Liévin 2020, découle du magazine bimestriel déjà diffusé par le Comité. « Les coûts étaient importants, alors nous avons souhaité changer d’orientation », explique Ludovic Pelczyk, directeur du CDOS 62. « Nous avons saisi l’opportunité de la transition numérique en créant cette application. Cela permet de traiter plus directement les informations. Il existe une instantanéité, absente de la version papier. » L’actualité des clubs est traitée plus directement, même si elle est moins abondante en cette période de restriction sanitaire. Des portraits de dirigeants, les actions des collectivités en faveur de l’activité physique ou encore des rencontres avec des sportifs qui préparent les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, voire de Paris 2024, sont également à retrouver sur l’application.
Trouver un sport près de chez soi
Un journaliste est en charge du contenu rédactionnel ajouté au quotidien. Les clubs et les comités départementaux sont invités à faire remonter leurs informations relayées sur l’application tant qu’elles correspondent à la ligne éditoriale, tandis que le CDOS diffuse également les actualités propres à la structure et de ses partenaires. Un onglet agenda où sont recensés les événements sportifs organisés dans le Pas-de-Calais a également été créé, mais il demeure à l’arrêt à cause de la pandémie de Covid-19. Particularité de cette application SPORT62, une interface a été déployée pour permettre aux habitants du département de trouver un club près de chez eux, selon des thématiques comme « sports collectifs », « sports aquatiques », « sports de plein air », entre autres. « Une liste non exhaustive de 120 à 150 pratiques est proposée », souligne Ludovic Pelczyk. Le concept d’application pour trouver un club « près de chez moi » est familier, car il est aussi utilisé par le CNOSF. La plateforme digitale Be Sport s’est appuyée sur le retour d’expérience du CDOS 62 pour améliorer l’application. « Le territoire du Pas-de-Calais était un échantillon intéressant avec 3 200 clubs, 300 000 licenciés et 64 fédérations représentées », souligne le directeur du CDOS. Cette interface de SPORT62 se distingue grâce à un lien plus direct avec les EPCI et un focus sur les clubs handisports et de sports adaptés.
Une aide à la reprise en septembre
Fort de cette application numérique, le CDOS du Pas-de-Calais ne délaisse pas pour autant le format papier de SPORT62. Son magazine a évolué vers un format de hors-série. Il a notamment servi de support à la présentation du programme et des athlètes de meeting de Liévin en 2020. « On peut nous solliciter pour réaliser un hors-série sur un événement ou pour promouvoir une politique sportive. Je pense notamment aux communes et aux EPCI, les communautés de communes, qui se sont renouvelées l’année dernière », détaille Ludovic Pelczyk. Le CDOS 62 a fait peu de publicité sur cette application, limité par l’arrêt du sport pendant cette crise sanitaire. « Nous voulons accompagner le mouvement sportif dans sa globalité », rappelle le directeur. « L’application pourra servir de support de communication en vue de la saison 2021-2022, dans le cadre de la reprise de licences. Nous en ferons la promotion dans cette optique. » L’application SPORT62 va continuer d’évoluer avec de nouveaux dispositifs visant à identifier les établissements scolaires et universitaires labellisés Générations 2024, les collectivités reconnues Terre de Jeux 2024, les Centres de Préparation aux Jeux et les sportifs de haut niveau du département. « Nous voulons favoriser la création de synergies, de dynamiques de projets en vue de développer l’héritage des JO 2024 », indique Ludovic Pelczyk.