Laëtitia Guapo : « Après une telle désillusion, c’est difficile de rebondir »

SPORTMAG

De retour au basket en club avec Bourges, Laëtitia Guapo a vite replongé vers de nouveaux objectifs, pour mieux digérer la déception des Jeux Olympiques.

Laëtitia, vous voilà replongée dans la saison de basket 5×5. Quelles sont les sensations sur cette entame avec votre club de Bourges ?

Pour commencer, on sort d’une bonne pré-saison. On a fait six matchs de prépa, contre des équipes qui mettent de la dureté. Ça nous a directement mis dans le bain. C’est sympa de retrouver les coéquipières, le coach que je connais bien. Pour le moment, je ne suis pas trop exigeante avec moi-même, il va falloir que je me réhabitue. Ça fait aussi du bien de retrouver le basket 5×5 et d’être posée à la maison ! L’année dernière, avec le 3×3, on a fait 270 jours de déplacement. Cette fois, c’est le retour à un cadre plus routinier.

« Après les Jeux Olympiques, j’ai coupé complètement du basket »

Est-ce que ce retour rapide en club, vous a aidé à digérer cette désillusion olympique ?

Oui complètement. Après les Jeux Olympiques, j’ai coupé complètement du basket. Deux semaines après, je suis repartie en club, avec de nouveaux objectifs. Ça aide à penser à autre chose qu’à la défaite qu’on vient de vivre. C’était un mal pour un bien de vite se replonger dedans, parce que c’est difficile de rebondir après une telle déception. On s’entraîne pendant un an, pour vivre cette désillusion, c’est forcément très dur pour repartir ensuite… La médaille de Franck (son compagnon médaillé d’argent en basket 3×3 masculin, NDLR) a fait beaucoup de bien ! ça aide à passer à autre chose, et à se projeter. Finalement, Los Angeles, c’est presque demain…

Est-ce que cette année entièrement dédiée au basket 3×3 vous a fait progresser en tant que joueuse, également pour le 5×5 ?

J’ai senti que je m’étais beaucoup développée en cardio et muscu. Certes, ce n’était pas spécialement un manque avant, mais c’est cool de se sentir progresser. Désormais, à moi de travailler pour transvaser ses progrès dans le basket 5×5 et aider au mieux l’équipe vers ses objectifs.

« On a une bonne dynamique, des filles qui ont de l’énergie »

Désormais, cap sur de nouveaux défis, dont l’Euroleague avec Bourges. Comment sentez-vous l’équipe sur la scène européenne ?

Je suis vraiment contente de notre équipe. On a une bonne dynamique, une bonne cohésion, des filles qui ont de l’énergie. Il y a eu 50% de renouvellement dans l’effectif, mais on garde quand même un noyau important. Ça permet de garder un cadre stable tout en nous poussant à sortir de notre zone de confort. Le premier match contre Mersin s’annonce rugueux, on est prêtes !

Quitter la version mobile