Après une saison en club déjà remplie de succès, Laëtitia Guapo n’en finit plus de gagner en basket 3×3. L’athlète de la Team SPORTMAG nous raconte cet été phénoménal.
Championnat de France et Eurocup avec Bourges, Coupe du Monde et Open de France en 3×3… Décidément vous n’en finissez plus de gagner cette année !
Merci beaucoup ! Je suis super contente de cette saison, ce sont des moments dingues et incroyables. Avoir tout ça qui s’enchaîne, c’est génial. Et ce n’est pas encore fini, il y a encore d’autres titres à aller chercher.
Désormais, vous ajoutez ce titre de championne de France en 3×3. Comment ça s’est passé à Reims ?
Déjà, c’était quelque chose que je n’avais pas encore à mon palmarès. Pour cet Open de France, j’ai monté mon équipe avec des amies, dont le nom de l’équipe : « Melting Pote ». Alors on y allait avec l’envie de gagner bien sûr, mais aussi en étant décontractées et surtout pour le plaisir. Cette compétition, c’est la grande finale du basket 3×3 français. Alors on est heureuses d’avoir été invitées, et d’autant plus d’avoir gagné ! J’ai vécu un temps à Reims, où j’ai joué et étudié, alors c’était cool aussi de retrouver des connaissances.
« La médaille d’or, c’est notre moteur »
Dans la foulée, vous êtes allé à l’INSEP avec l’Equipe de France, où vous avez reçu la visite de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. Qu’est-ce qu’elle vous a dit ?
Exactement, on s’est réunis à l’INSEP avec la sélection. Avec mes coéquipières, on prépare la prochaine étape des Women’s Series en cette fin de semaine. Ce mardi matin, la ministre des Sports est passée nous rendre visite et assister à un entraînement. A deux ans tout pile des Jeux, c’était important pour elle de montrer qu’elle est à nos côtés. Elle venait prendre la température et en apprendre plus sur le 3×3, quelques règles etc. Elle nous a aussi félicité pour nos résultats, surtout la Coupe du Monde.
Justement, ce titre mondial était juste phénoménal pour l’Equipe de France. Il y avait un goût de revanche après les désillusions passées, non ?
Ah oui totalement. Notre parcours a été très difficile, mais aussi avec beaucoup de symbole. En quarts de finale, on prend notre revanche sur l’Espagne, qui nous avait éliminées en Coupe d’Europe l’an passé, à Paris. En demies, on bat la Chine, et on prend notre revanche des Jeux Olympiques. Après Tokyo, il fallait se remobiliser et repartir avec une nouvelle équipe. On a vraiment pris chaque match un par un, même si la médaille d’or était notre moteur. Aller chercher ce titre, c’était juste fou.
« Qui n’a jamais rêvé d’être la meilleure joueuse du monde ? »
C’était d’autant plus beau pour vous que vous avez été nommé MVP du tournoi. Qu’est-ce que ça représente pour vous ?
C’est beaucoup de fierté. Qui n’a jamais rêvé d’être la meilleure joueuse du monde, dans la meilleure équipe ? Je n’y serais jamais arrivée sans mes coéquipières, c’est certain. Si elles ne faisaient pas tout ce travail, je ne pourrais pas jouer de cette manière.
Il y a aussi cette action incroyable, ce tir de la gagne après avoir fait tomber ta vis-à-vis. Tu te rendais compte que ta défenseure était au sol ?
Oui, j’avais vu qu’elle avait pris ma feinte et qu’elle était par terre. A ce moment-là, je me suis demandé si je me rapprochais ou si je tirais à mi-distance. Le score était très serré, on mettait d’un seul point et il ne restait que quelques secondes. Je ne savais pas trop quoi faire, j’avais plein de questions qui me traversaient l’esprit, mais j’ai shooté et c’est rentré !
Désormais, vous préparez l’étape du Women’s Series, à Edmonton (Canada). Justement, vous allez retrouver le Canada en phase de poules…
C’est sûr qu’il y aura un sentiment de revanche. D’autant plus que c’est vraiment chez les sœurs Plouffe, alors elles voudront faire quelque chose. Actuellement, on est en tête du classement des World Series, et deuxième au ranking. On a pour objectif d’aller le plus haut possible, et ce sont ces compétitions qui nous le permettent. On veut continuer sur notre lancée.