Laëtitia Guapo, athlète de la Team SPORTMAG, espère prendre sa revanche sur Tokyo en allant chercher l’or à Paris en basket 3×3.
Un Bilan de groupe et personnel positif avant les JO
Laëtitia Guapo, révèle une vision optimiste à quelques semaines des Jeux olympiques. Elle exprime sa satisfaction quant à la progression de l’équipe, soulignant une phase de développement solide et des performances prometteuses lors des Women’s Series. Elle insiste sur l’importance de l’objectif olympique, affirmant que toutes les joueuses sont concentrées sur la sélection et la quête de la médaille d’or pour la France. “Chacune d’entre nous toutes sommes concentrées sur l’objectif. On veut toute la même chose, faire partie de l’équipe et envoyez la France aux J.O”
Un “Home avantage”
Jouer les Women’s Series en France constitue un avantage, permettant aux joueuses d’éviter le décalage horaire et de bénéficier du soutien local. Laëtitia Guapo évoque des étapes importantes comme Clermont-Ferrand, Orléans et Bordeaux, notant l’investissement de la fédération dans le projet. “On sait que la Fédé à déjà beaucoup investi dans le projet, mais en plus de ça dans les women’s Series et dans les Challengers pour les garçons ou Masters” Elle souligne l’importance de jouer en France, anticipant une belle avant-première pour le public et l’engouement croissant autour du basket 3×3.
Jouer devant un public de 5000 personnes Place de la Concorde
Sur la question de l’anticipation des Jeux à la Place de la Concorde, Laëtitia compare son expérience avec le basket 5×5, où elle joue devant des milliers de spectateurs. “Personnellement je joue devant 5000 personnes au prado tous les mercredis et samedis et il y aura 5000 personnes à la Concorde donc je ne sais pas si vraiment on se projette à ça mais pour l’instant, on ne sait pas qui sera dans l’équipe. On n’en est pas encore là, à se projeter.”
Mais elle pense que la foule sera une source d’énergie positive plutôt qu’un facteur de stress.
Une revanche enrichissante à prendre sur Tokyo
En ce qui concerne les Jeux de Tokyo, Laëtitia considère cette expérience cruciale pour elle et sa coéquipière Marie-Ève. Cette participation a enrichi leur carrière, leur apportant une maturité qui bénéficie à l’équipe. “Avec Marie-Ève qui a aussi vécu les JO, on n’est plus du tout les mêmes joueuses. On a pris de l’expérience et on s’en est servi”. Elle mentionne la leçon apprise de ne pas s’effondrer après une défaite, comme cela s’est produit à Tokyo, et de toujours viser la médaille, même si c’est une médaille de bronze. “Ça motive un petit sentiment de revanche. Avoir une médaille même si c’est de bronze ce n’est pas une médaille en chocolat et ça fait la diff’”.
Forte après Tokyo
Laëtitia Guapo affirme s’être renforcée depuis Tokyo, accumulant de l’expérience et évoluant tactiquement et techniquement. Elle souligne l’importance de la continuité dans l’entraînement avec le ballon de 3×3, permettant une meilleure adaptation et préparation. Ses objectifs restent élevés, visant toujours la médaille d’or. “Il y a pas mal d’aspects qui ont évolué, ma mentalité aussi, je pense et en tout cas mes objectifs de compétitrice ne changent pas et je veux aller chercher cette médaille d’or.
Ambassadrice du 3×3
Laëtitia partage ses réflexions initiales sur sa légitimité, mais constate que ses titres parlent d’eux-mêmes. Elle exprime son amour pour cette discipline, souhaitant qu’elle continue à se développer et à être reconnue. “Je suis piquée par le basket 3×3, j’adore le 3×3 et je ne m’en cache pas. Si je devais choisir, j’irais au 3×3.”
Partager les JO avec Franck Seguela
Le soutien mutuel avec son partenaire Franck Seguela, également basketteur, est une force supplémentaire. Ils se motivent et se poussent constamment à donner le meilleur d’eux-mêmes. Déjà, c’était un rêve d’enfant que ce soit pour lui comme pour moi, donc le partager à deux, c’est forcément une force”. En attendant la sélection officielle des titulaires en 3×3 , Laëtitia continue de s’entraîner et pousser son équipe, et leur apportant son expérience. Tout en gardant en ligne de mire les JO de Paris.
Par Aurore Quintin