Laëtitia Guapo : « Ne pas banaliser ce que fait le 3×3 français »

Icon sport

La semaine passée, Laëtitia Guapo a mené l’Equipe de France finalement vice-championne du monde à Vienne (Autriche). Retour sur son expérience, et l’avenir du 3×3.

Félicitations pour la médaille d’argent décrochée à la Coupe du Monde ! Une nouvelle fois, avec le 3×3 féminin français, vous jouez les tout premiers rôles…

Merci ! Oui c’est clair. Quand on voit les équipes qu’on a battues et contre lesquelles on joue les premières places… Le Canada (battu en quarts), l’Australie (battue en demie), la Chine, les Etats-Unis (championnes du monde), que des grosses équipes. Il ne faut pas banaliser ce qu’on fait. En deux ans, on arrive deux fois jusqu’en finale. On est dans les meilleures nations, mais pas au top non plus. Ce n’est pas plus mal, pour arriver en outsiders à Paris, en 2024…

« Très intéressant d’avoir une équipe féminine 3×3 professionnalisée »

On sent un groupe vraiment soudé au sein de cette Equipe de France. C’est essentiel pour aller si haut ?

Complètement. La préparation avant la Coupe du Monde était assez courte, mais très intense et constructive. C’est une aventure humaine assez incomparable. C’est la même chose chez les gars. Il y a un vrai groupe, et ils rencontrent en quarts les Etats-Unis, futurs finalistes, et il n’aura presque rien manqué. Ça s’est joué sur des détails. Les deux équipes ont encore de l’expérience à acquérir, on voit le chemin à faire, mais c’est en vraie progression.

Cette semaine, la Fédération a annoncé la création d’un groupe de préparation olympique, dont vous faites partie. Vous êtes partante ?

Evidemment ! C’est très intéressant d’avoir une équipe féminine professionnalisée. En vue des Jeux olympiques, c’est un vrai projet. On voit déjà nous, sur le terrain, la différence avec d’autres nations. Au début de la saison de 3×3, certaines équipes se connaissent parfaitement quand d’autres commencent à se retrouver ensemble et à s’appréhender. D’autant plus qu’on voit que ça fonctionne très bien avec les hommes et l’équipe 3×3 Paris.

A Clermont, à la maison

Désormais, place à plusieurs étapes de 3×3 à travers la France. À commencer donc par Clermont-Ferrand, à la maison pour vous ?

Exactement, c’est toujours agréable d’être chez soi pour ce genre de compétition. Hortense Limouzin reste, et on est rejoint par Marie Mané et Marie-Michelle Milapie. Ensuite, je serais à Orléans, puis en représentation avec l’Equipe de France au Pic du Midi, avant l’étape de Bordeaux à la mi-juillet. Place ensuite à notre camp de basket 3×3, bien en place.

Quitter la version mobile