Le 41ème congrès de l’ANESTAPS (Association Nationale des Étudiants en STAPS) a permis d’élire un nouveau bureau national. Focus sur cette nouvelle direction avec Loïc Rosetti, fraîchement élu président.
Quel est le parcours qui vous a mené à la tête de l’ANESTAPS ?
J’ai fait un bac STI2D puis, à quinze jours de mon entrée dans l’enseignement supérieur, j’ai changé au dernier moment et je me suis dirigé vers STAPS. Je voulais travailler dans les métiers du sport et c’est donc la filière qui me semblait la plus appropriée pour cela. À la fin de ma L1, j’ai intégré le BDE STAPS à Lyon. Cet engagement associatif m’a permis de découvrir des aspects importants comme la défense des étudiants ou la création d’événements. Je suis devenu président du BDE lors de ma troisième année, puis président du GAELIS (Groupement des Associations et Élus étudiants de Lyon Indépendants et Solidaires), qui est la première organisation de jeunesse sur le territoire lyonnais. J’étais également déjà impliqué à l’ANESTAPS, en tant que chargé des affaires sociales. La présidence étant renouvelée chaque année, j’ai donc décidé de candidater.
Votre liste élue s’intitulait « Une Jeunesse Engagée à l’Initiative du Sport de Demain ». Qu’est-ce que le sport de demain pour vous ?
Le sport de demain doit être construit avec les jeunes. C’est la jeunesse qui donne la tendance et ce vers quoi les pratiques doivent évoluer. Notre objectif principal est donc d’inclure pleinement la jeunesse dans le mouvement sportif. L’ANESTAPS est une organisation majeure qui possède une vraie expertise sur les questions de jeunesse et de sport. Le but est ainsi de mettre en avant cette expertise au service du mouvement sportif.
Concrètement, comment comptez-vous réaliser cet objectif lors de votre mandat ?
Durant ce mandat, nous avons la chance que des élections municipales aient lieu. Cela va nous permettre de mettre en avant nos 24 propositions, préconisations mêmes, pour le sport de demain auprès des municipalités. Il faut en effet développer l’ancrage territorial de notre association. Nous allons également travailler sur les Jeux 2024, de manière à voir comment inclure au mieux la jeunesse en vue de ce rendez-vous. La question de l’héritage fait partie des enjeux majeurs de Paris 2024.
La jeunesse est-elle suffisamment écoutée par les collectivités et les responsables du mouvement sportif ?
Nous sommes écoutés, mais nous sommes aussi le dernier maillon de la chaîne. Donner une large place à la jeunesse n’est pas encore entré dans les mœurs et c’est justement l’un de nos objectifs, faire entendre notre voix. Nous sommes pertinents sur la question de l’innovation, dès que nous formulons des propositions et que nous sommes écoutés, ça fonctionne. Nous souhaiterions donc être écoutés plus souvent, sans avoir besoin de relancer les acteurs. Ça fait partie des défis importants de ce mandat.
Plus d’informations sur https://anestaps.org/