A l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques, l’Association Nationale des Étudiants en STAPS (ANESTAPS) a pris part au Comité des partenaires de la Grande Cause Nationale.
Promouvoir l’activité physique et sportive : tel est l’enjeu de la Grande Cause Nationale 2024. Dans ce cadre, ce sont plus de 2500 événements qui ont été labellisés partout en France, renforçant une dynamique déjà existante au cœur des territoires. Une dynamique pour laquelle l’Association Nationale des Étudiants en STAPS est particulièrement mobilisée.
« Est-ce qu’on a réellement ancré l’activité physique au cœur de la vie quotidienne de la population ? », se demande ainsi Lily Rogier, présidente de l’ANESTAPS. « Que va devenir la promotion de l’APS après les Jeux ? La promotion de l’APS est un travail de toutes et tous pour la performance et la santé physique, mentale et sociale. Cela ne pourra se faire sans une politique publique à destination de la pratique. Et surtout ne pourra se faire si on ne place pas la pratique au cœur de l’éducation de l’enfant et qu’on ne créé pas une réelle littératie physique. »
Quel héritage après les Jeux Olympiques et Paralympiques ?
Comme l’a expliqué Lily Rogier lors du Comité des partenaires de la Grande Cause Nationale, « nous devons nous allier et travailler main dans la main, acteur·ices du sport pour que le souffle lancé par la GCN24 ne s’essouffle pas. Les futur·es profesionnel·les du champ du sport que représente l’ANESTAPS travaillent en ce sens et seront toujours moteurs pour faire évoluer le monde sport et que l’APS soit au cœur de la société. Nous devons toutes et tous travailler à ce que, après les JOP, la pratique sportive soit une politique publique et que la pratique soit ancrée dans la vie quotidienne des enfants et par engrenage dans celle de l’ensemble de la population. »
Un message extrêmement fort alors même que le développement de l’activité physique et sportive était une priorité de l’Etat dans le cadre de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Grâce à la dynamique des Jeux, Emmanuel Macron, le président de la République, tablait même sur une multiplication par deux des 3 millions de pratiquants dans l’Hexagone.