L’Association Nationale des Etudiants en STAPS (ANESTAPS) a pris part à la table ronde mise en place par le Groupement National des Directeurs de SUAPS.
« Quelle pratique sportive pour nos universités ? » Tel était le sujet de la table ronde, organisée la semaine passée, par le Groupement National des Directeurs de SUAPS. Une table à laquelle a participé l’ANESTAPS via la présence de sa présidente, Lily Rogier, et de Joseph Bruel, vice-président.
Au côté de la Conférence des Directeurs et Doyens d’UFR STAPS (C3D STAPS) et de Régis Juanico, ancien député, la pratique sportive à l’université était au cœur du débat. Un temps permettant de rappeler les dangers de la sédentarité et de l’inactivité physique qui touchent gravement les étudiants. Victimes d’un système qui ne créait pas un habitus de pratique chez les jeunes, l’accès à la pratique sportive est compliqué pour les étudiants.
Un travail main dans la main prôné
L’ANESTAPS a donc rappelé les principaux freins à la pratique rencontrés par les étudiants : manque de temps (emplois du temps surchargés, emploi…), freins financiers, lisibilités des offres de pratiques Un consensus est partagé par l’ensemble des acteurs présents.
« Il faut que les gouvernances universitaires comprennent l’importance de placer au cœur de leur politique la pratique d’activité physique et sportive. L’université doit être comprise dans une politique de pratique territoriale. Elle doit également se rapprocher des acteurs fédéraux mais aussi des collectivités territoriales pour permettre un accès à la pratique pour toute et tous », souligne l’ANESTAPS. « Travailler main dans la main, étudiant, directeurs de SUAPS, doyens STAPS est plus que nécessaire si nous voulons lever tous les freins à la pratique. Ainsi, ensemble nous serons plus forts pour créer une vraie littératie physique au sein de la société. »