La franchise de sport de combat Arena Fight Champioship a prévu sept gros événements en deux ans à partir de décembre. Le duo de promoteurs Sébastien Carbone et Boris Berjuin prépare cette tournée. Ce dernier présente l’organisation.
Que propose l’Arena fight championship (AFC) ?
Nous sommes la première organisation de sports de combat en France. Nous avons fait signer des combattants de MMA, de kick-boxing en K1 et muay-thaï, en exclusivité pour qu’ils se produisent uniquement lors de nos événements. Nous voulons proposer des oppositions de niveau mondial, alors nous repérons les meilleurs combattants à l’international. Nous avons signé une trentaine d’athlètes de plusieurs nationalités, brésilienne, australienne, russe, portugaise, anglaise, thaïlandaise et aussi française. On peut citer Jimmy Viennot, Eddy Nait Slimani ou encore Djany Fiorenti et Wilson Varela.
La légalisation du MMA en France au début de l’année a donc été un plus pour votre activité.
C’était un vrai soulagement. L’Arena Fight Championship a tout de suite emboité le pas en proposant des plateaux avec les trois disciplines. Nous voulons participer au développement du MMA en France en effaçant sa mauvaise image. Nous avons fait signer une charte éthique à tous nos combattants pour qu’ils s’engagent à toujours respecter les arts martiaux. Il faut savoir aussi que nous avons une équipe médicale de cutmen, personnes responsables de la prévention et de la prise en charge des blessures physiques entre chaque round, présente sur nos événements.
Quel a été l’événement marquant de l’AFC ?
Nous avons organisé un premier événement en juin 2019 à l’Arena du Pays d’Aix avec à l’affiche plusieurs combats de K1 et de muay-thaï, ceux de MMA n’étant pas encore légalisé en France. Nous avons créé sept ceintures pour séparer les catégories. L’engouement était réel. Des personnes qui ne connaissait ces disciplines ont pu voir un plateau de stars mondiales du pied poing.
Comment l’Arena Fight Championship a passé la période compliquée du confinement ?
Les parties logistique et event se sont arrêtées, mais nous avons profité de cette période pour faire signer de nouveaux combattants, dont Mehdi Baghdad et Dylan Salvador. Nous avons gardé un bon rythme, mais en se cantonnant aux rendez-vous téléphoniques ou en visio. Nous avons également beaucoup travaillé sur notre communication sur internet et sur nos prochains événements. Nous sommes prêts pour nous relancer en décembre.
Quel est donc votre programme ?
À partir de décembre, nous avons prévu sept événements sur les deux ans à venir. Nous allons organiser des combats dans plusieurs villes de France comme Lyon et Bordeaux, sans oublier de revenir à Marseille et Aix-en-Provence, où nous sommes implantés. Nous serons dans les villes d’origines de nos combattants français pour attirer leur public. C’est aussi pour cette raison qu’un événement a été calé à Bruxelles, pour nos athlètes belges.
Où trouvez-vous vos partenariats ?
Nous avons des partenaires nationaux et au-delà, car l’Arena Fight Championship a vraiment vocation à se développer à l’international. Nous voulons être suivis en Europe et dans le monde. Nous faisons quand même régulièrement des combats dans le sud de la France, à Aix-en-Provence et à Marseille, où nous avons des partenaires historiques, dont Ford.