L’Ariège souhaite accueillir les athlètes olympiques en 2024

Grâce à des infrastructures sportives de qualité et des capacités d’hébergement en augmentation rapide, l’Ariège ambitionne de devenir une destination incontournable de la préparation sportive, en particulier lors des Jeux olympiques de Paris 2024.

 
Si l’Ariège a une image de département « vert », il revendique aussi le titre de département sportif. L’économie du sport s’y développe activement, autour du trail, du vélo ou encore des sports de pleine nature. Le département a d’ailleurs vu naître des champions, et même des champions olympiques, de Claude Piquemal (médaillé aux J.O. de 1964 et de 1968) à Perrine Laffont (championne olympique de ski de bosses en Corée du Sud en 2018). Alors, à l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, l’Ariège espère en attirer d’autres. Pas question bien sûr d’accueillir des épreuves dans le département. Mais, comme le souligne Kamel Chibli, vice-président de la Région Occitanie en charge du sport, « L’Ariège a un potentiel extraordinaire pour la préparation des athlètes. Lors des Jeux olympiques, des pays à fort décalage horaire vont devoir venir en France très en avance pour bien se préparer ». L’Ariège peut proposer des hébergements de qualité et des sites d’entrainement exceptionnels aux sportifs souhaitant « s’acclimater » avant les épreuves.

Sites sportifs qualitatifs et capacités d’hébergement

Certains sites sont particulièrement pressentis. Il y a d’abord la plaine des sports d’Auzat et ses nombreuses installations : plusieurs terrains de foot, rugby et tennis, des pistes d’athlétisme et de steeple, des aires de lancer, etc., sans oublier une salle d’escalade unique dans la région… Il y a aussi le vélodrome de Foix, remis à neuf en 2017. Il y a enfin le stade d’eau vive du Rebech, à deux pas du centre de Foix… À ces trois sites phares, d’autres peuvent s’ajouter, comme Ax-les-Thermes ou Saint Giron. Des équipes régionales – basketteurs, rugbymen et volleyeurs toulousains par exemple – organisent déjà sur ces sites leurs stages d’avant saison ou de préparation. Parallèlement, les capacités d’accueil de groupes se développent depuis plusieurs années, sous l’impulsion de l’Agence de Développement Touristique. L’Ariège pourrait donc accueillir dans les meilleures conditions des délégations sportives internationales.

Les Jeux olympiques : pas une fin, mais un moyen

Reste à faire connaitre ces atouts. « Il y aura sûrement une candidature formelle de l’Ariège auprès du comité d’organisation des J.O., pour l’accueil des équipes. Nous sommes en train de référencer tous les sites et les prestations que nous pouvons offrir, et de réfléchir à la façon de construire notre discours pour mieux valoriser la qualité des installations sportives, les compétences techniques présentes sur nos sites, l’exceptionnel environnement naturel et climatique… », explique Nicolas Hubert, Directeur de la communication au Conseil Général de l’Ariège. Pour le département, l’enjeu va bien au-delà des J.O. : son ambition est de s’affirmer comme une destination incontournable de la préparation sportive lors des grandes manifestions nationales et internationales. Et, pour cela, les Jeux de Paris sont une véritable opportunité…

Par Laurence Thery
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