Laura Ong a rebondi cette saison au Cannet où elle a découvert l’exigence de l’entraîneur italien, Carlo Parisi. Le Cannet Volley-Ball redevient ambitieux.
Dans la famille Ong, nous demandons la fille : Laura, 27 ans, solaire, positive, gentille et douée. Volleyeuse de talent, elle avait pourtant tout pour choisir de pratiquer le hand au haut niveau. Son papa, Bhakti, après une carrière bien remplie de handballeur passionné, est devenu l’agent de la star française de la discipline, Nikola Karabatic, mais aussi de très nombreux joueurs pro. La maman, Martine, a également œuvré à l’ASPTT Paris dans sa jeunesse, et les deux frères, Jean-Baptiste et Mathieu ont choisi le sport familial. Mais pas Laura. C’est au volley qu’elle s’épanouit. « J’ai toujours baigné dans le sport et nous avons traîné dans les gymnases depuis que l’on est tout petits. C’est un excellent souvenir, et j’aime toujours ça. Mais je ne voulais pas faire du hand ; j’ai commencé le judo, avant de me laisser séduire par le volley, trop cool ! » enchaîne-t-elle malicieuse.
Laura fait toutes ses classes à Aix-en-Provence, avant d’intégrer le Pôle France à Toulouse et de revenir signer sa première licence pro au club de sa jeunesse, au PAVVB (Pays d’Aix Venelles Volley-Ball). « C’est le club de mon cœur, j’y ai tout appris. » En 2008, elle rejoint le club phare en France : le Racing Club de Cannes qui règne sur la discipline depuis de très nombreuses années. C’est là que son palmarès se construit.
Vainqueur de deux championnats de Ligue A féminine et de deux coupes de France, elle participe à l’épopée de Cannes en Ligue des champions. « J’y ai participé, mais sans vraiment jouer. Il est difficile de s’imposer dans un tel club à 17 ans. Je débarquais alors qu’il y avait déjà 3 liberos internationales. C’était une équipe de dingues ; ce fut juste incroyable de s’entraîner avec ces filles-là, et j’ai énormément progressé. J’ai eu une expérience magnifique, mais j’en ai mesuré l’impact seulement après. »
Devenir plus professionnelle avec Carlo Parisi
Laura retourne alors chez elle, à Venelles, où elle met à profit toute cette expérience accumulée. D’ailleurs, en 2013, elle fait partie de l’équipe de France qui va décrocher la qualification pour l’Euro. Tout se passait bien jusqu’à l’année dernière, à venelles, 6 ans après, jusqu’à ce qu’un entraîneur ne veuille plus jouer avec elle. « Il avait choisi une autre libero pour son projet, qui correspondait mieux à son style de jeu, et le club a suivi. Ce fut assez brutal et j’ai été triste de quitter le club, mais j’ai pu rebondir au Cannet avec plaisir, car c’est un club compétitif qui peut encore viser les play-offs. » Depuis le titre de Saint-Raphaël l’année dernière, et la fin de 18 ans d’hégémonie cannoise, toutes les cartes sont rebattues dans le volley féminin. « C’est une petite révolution ! »
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