Grand Chelem est un magazine de tennis gratuit édité six fois par an. Entretien avec son fondateur, Laurent Trupiano, qui considère que l’audience du tennis est liée à Roger Federer.
Pouvez-vous nous présenter brièvement votre magazine ?
Grand Chelem existe depuis le mois de septembre 2007. Il est distribué à 40 000 exemplaires, dans un réseau de 900 points, dont 500 clubs et 200 magasins. Il s’agit d’un magazine gratuit que l’on trouve essentiellement sur les lieux de la pratique du tennis. Il est donc destiné aux pratiquants et aux passionnés de ce sport.
Welovetennis.fr est le pendant numérique de Grand Chelem. Pourquoi ne pas avoir conservé le même nom pour le site Internet ?
Bonne question. C’est une stagiaire d’école de commerce qui m’avait fait remarquer que l’appellation « Grand Chelem » n’était pas assez chaleureuse. Pas assez communautaire non plus. Aujourd’hui, le problème est que les gens ne font pas le parallèle entre les deux supports. Heureusement, cela ne nous pénalise pas économiquement.
Etes-vous satisfait de l’audience du site ?
Welovetennis.fr a été lancé en 2008. Dans sa grande période, en 2014, le site a cumulé 5,2 millions de visiteurs. Avec l’émergence des réseaux sociaux, l’audience a diminué. Nous proposons pourtant de nombreux contenus exclusifs. L’audience du tennis est aussi liée à Roger Federer. Si celui-ci avait participé au tournoi de Monte Carlo la semaine dernière, nous aurions fait deux fois plus d’audience.
Cela sera compliqué lorsque Federer prendra sa retraite…
Federer et Nadal en tennis, c’est comme Cristiano Ronaldo et Messi en football. Une fois que ces joueurs partiront à la retraite, il y aura de nouvelles stars.
Comme en 2017, le Suisse ne participera pas à Roland-Garros cette année. Qui pourrait empêcher Nadal de remporter ce tournoi pour la onzième fois ?
Une fois de plus, Rafael Nadal sera l’immense favori. Mais souvent, plus cela semble facile et plus cela devient compliqué. Il faudra voir le tableau de l’Espagnol. Rappelons qu’au premier tour de l’édition 2011, l’Américain John Isner n’avait pas été loin de le sortir…
Propos recueillis par Arnaud Lapointe