Président du BDE STAPS Poitiers, Victor Tranchant a vécu une année particulière. Pour nous, il revient sur l’action du BDE en période de crise sanitaire. Une action tournée notamment sur l’innovation sociale.
Qu’a pu mettre en place le BDE STAPS Poitiers cette année ?
Comme beaucoup d’associations étudiantes, le BDE a fait ce qu’il pouvait. Nous avions évidemment prévu un important volet événementiel et festif que nous n’avons pas pu mettre en place. Nous n’avons donc pas pu créer autant de lien que nous le voulions avec les étudiants. Malgré tout, il y a eu du positif. Nous avons notamment pu nous concentrer sur le volet innovation sociale, que nous développions déjà beaucoup ces dernières années. C’est un volet qui a été accentué cette année via de nombreux projets et actions mis en place.
Le BDE a donc pleinement participé aux événements organisés par l’ANESTAPS ?
Tout à fait, d’autant que ces événements comme la Journée nationale du sport et du handicap et la Semaine nationale du sport et de l’environnement sont liés à ce volet innovation sociale. A l’occasion de la Semaine nationale du sport et de l’environnement, nous avons organisé des actions à distance, comme des cours de ramassage de déchets ou la mise en avant de thématiques liées à la sensibilisation. Concernant la JNSH, nous l’avons décalé au 2 juin avec, là aussi, des actions mises en place. Nous faisons tout pour que cet événement puisse avoir lieu en présentiel.
De quelle manière avez-vous aidé les étudiants ?
Nous avons notamment mis en place le tutorat à distance pour les aider un maximum dans cette période difficile. Les étudiants pouvaient ainsi se connecter sur le Discord que nous avons mis en place deux fois par semaine. Dès que les étudiants avaient une question administrative ou autre, ils pouvaient nous solliciter.
Tout au long de l’année, quels sont les liens entre le BDE, les collectivités et le mouvement sportif local ?
Cette crise nous a pas mal rapproché des institutions. Nous nous sommes proposés pour être au plus près des jeunes et des étudiants durant cette période, cela nous a donc permis d’être plus crédibles à leurs yeux. Je pense à la Ville de Poitiers, mais aussi à l’Université. Cette période nous a permis également de créer du lien avec le milieu sportif, je pense au Poitiers Basket qui nous a permis d’intervenir à la mi-temps de leurs rencontres.
Ces liens renforcés sont-ils porteurs de projets en vue de la rentrée prochaine ?
Bien sûr ! Pour la Ville de Poitiers, le mois de septembre est dédié à l’accueil des étudiants. Actuellement, nous travaillons donc avec la Ville en prévision de cette rentrée. Le BDE peut se positionner sur des appels à projets liés à ce mois d’accueil afin de proposer de nouvelles choses et de créer encore plus de lien avec les étudiants. Cela fait déjà quelques mois que l’on prépare des projets pour l’année prochaine. On essaye de parler aux étudiants et de mobiliser autour du BDE pour septembre prochain.