Margot Bres Jurado (à droite) sera présente au Championnat de France de beach wrestling ce samedi à Balaruc-les-Bains (Hérault). Celle qui a découvert la lutte il y a à peine un an s’investit pleinement dans ce sport, sur le tapis comme à l’organisation.
Vous pratiquez la lutte depuis un an. Comment êtes-vous venue à ce sport ?
J’ai découvert la lutte par hasard. J’ai longtemps fait du judo, un sport que j’assimile maintenant à l’Espagne, le pays d’où je viens. Je voulais essayer une autre discipline de combat. Lorsque j’étais dans la file d’attente pour m’inscrire à un sport à la fac, quelqu’un a crié : « venez faire de la lutte ! ». Je l’ai suivi et j’ai fait un essai. Dès le premier cours, ça m’a plu. J’aime l’idée que la lutte brise les appréhensions liées au corps. Ce sport, c’est rechercher des contacts, faire lutter l’adversaire, l’accompagner dans le mouvement. Au judo, il n’y a pas ce côté tactile.
Avez-vous déjà participé à des compétitions ?
Je suis licenciée au Toulouse université club avec qui j’ai participé au Championnat de France universitaire en mars dernier. Nous étions cinq femmes dans la catégorie 68 kg. Je vais bientôt partir pour une semaine de stage de lutte féminine à Strasbourg qui va se terminer par un tournoi moins officiel.
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Pourquoi voulez-vous participer au Championnat de France de beach wrestling ?
Je suis dans une logique de découvertes et de recherche de nouvelles expériences. Ça me plait de pratiquer le même sport, mais d’une manière différente. Le beach wrestling, c’est un autre esprit, une autre dynamique jusque dans le comptage des points.
A quelles différences vous attendez-vous ?
L’idée de combattre sur du sable me bloque un peu. Je sais que si je tombe par terre, cela ne va pas être agréable. Sinon, je sais que la pratique de la lutte ne va pas être très différente par rapport à d’habitude. Si j’arrive à prendre les combats du côté ludique, je devrais m’amuser autant que sur un tapis.
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Pourtant, vous n’êtes pas encore certaine de vous engager dans la compétition…
C’est uniquement pour une question de logistique, parce que j’ai un partiel lundi. Mais même si je ne prends pas part aux combats, je serai présente pour regarder la compétition et participer à l’organisation avec le comité départemental où je fais mon service civique.
Quelles missions avez-vous déjà accomplies lors de ce service civique ?
Nous avons organisé une journée d’animations autour de la lutte féminine, lors la Journée internationale des droits des femmes en mars dernier, à l’université Jean-Jaurès de Toulouse avec des clubs d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine. Je suis tombée dans une très bonne équipe. Mon service civique se passe très bien, j’apprends beaucoup de choses.
Propos recueillis par Leslie Mucret