Le « Collectif Horizon 2020 » réuni à Toulouse

Du 26 octobre au 1er novembre, les meilleurs cadets et cadettes de France étaient réunis à Toulouse dans le cadre du stage « Collectif Horizon 2020 ». Plus d’explications avec Richard Aguenihnai, entraîneur national et responsable du Pôle France au CREPS de Toulouse.

 

Quel était le but du stage « Collectif Horizon 2020 » organisé à Toulouse ?

L’objectif était de réunir les meilleurs cadets et cadettes de France. Ils sont donc rassemblés au CREPS de Toulouse, lieu où est installé le Pôle France. Cela permet à ces jeunes de toucher au haut niveau et de s’entraîner dans une structure de haut niveau. Et puis pour nous, c’est évidemment l’occasion d’évaluer les meilleurs potentiels. C’est un stage que l’on organise généralement à la Toussaint. C’est un moment où tout le monde est en vacances et ça permet donc de réunir le plus de jeunes possible.

Comment évaluez-vous les différents potentiels ?

Une batterie de tests est mise en place, puis nous leur fixons des orientations de travail. Ces dernières vont servir aux entraîneurs de clubs afin de parfaire le travail effectué lors des stages. La majorité des athlètes réunis étaient des cadets de deuxième année, le niveau était donc bon.

En moyenne, sur les jeunes réunis durant ces stages, combien accèdent au haut niveau ?

Cinq ou six, environ. Après, c’est aussi un âge où beaucoup arrêtent la pratique de la Savate. Mais ceux qui continuent et que nous avons détectés arrivent à percer. Aujourd’hui, ceux qui participent aux championnats de France sont issus des stages de détection, que nous avons mis en place depuis plusieurs années. Jusqu’à présent, tous ceux qui sont issus des stages de détection sont orientés vers le Combat plutôt que vers l’Assaut.

Le fait d’organiser cela à Toulouse permet-il à ces jeunes de rencontrer les athlètes de haut niveau ?

Tout à fait, lors du dernier stage, nos jeunes cadets et cadettes ont eu l’occasion d’échanger longuement avec les athlètes du Pôle France. D’ailleurs, je calque systématiquement les entraînements du Pôle France avec ceux du stage détection. Cela permet de pratiquer ensemble et de faciliter les échanges. Les jeunes posent d’ailleurs pas mal de questions sur la façon dont les entraînements se passent au Pôle France, mais aussi la vie au quotidien.

Propos recueillis par Olivier Navarranne
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