Ce mercredi, à Dijon, Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, a inauguré les travaux de modernisation du CREPS.
En Bourgogne-Franche-Comté, le sport entre dans une nouvelle ère. En effet, la Région Bourgogne-Franche-Comté, avec le soutien financier de l’État, a choisi d’accompagner le CREPS dans sa modernisation pour faciliter le quotidien des usagers et l’équiper pour l’entraînement de haute performance. Au total, ce sont 13,5 millions d’euros de travaux de modernisation qui sont entrepris.
La première phase des travaux de modernisation du CREPS, achevée cet été, comprend la construction du Centre de Performance et de Préparation Athlétique (C2PA) de 1 345 m2 sur deux niveaux, la création d’une extension de 270 m2, adossée au gymnase Jacob, qui regroupe les vestiaires, les sanitaires et des locaux de stockage de matériel, la rénovation d’une partie des bâtiments d’hébergement et d’accueil, mais aussi des travaux de mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
Un Centre de Préparation et de Performance Athlétique flambant neuf
Concernant le Centre de Préparation et de Performance Athlétique, ce bâtiment, construit en prolongement des installations existantes, intègre des espaces médicaux, ainsi qu’une zone dédiée à l’entraînement et à la récupération des sportifs avec des équipements adaptés (salle de musculation, cryothérapie, thermo-room, hypoxie, sauna, hammam, bain froid…). Il est financé à hauteur de 7,4 M€ par la Région, 4 M€ par l’État au titre du plan de relance, et 2,5 M€ par l’Agence Nationale du Sport (ANS). Ces cinq dernières années, ce sont déjà plus de 15 M€ qui ont déjà été consacrés à des opérations de gros entretien.
Au total, le CREPS s’étend sur 23,4 hectares. Son patrimoine bâti, d’une surface de 18 295 m², est hétérogène en termes de dimensions, d’état et d’époques de construction. Le CREPS Bourgogne-Franche-Comté a été le premier CREPS à signer la convention tripartite avec l’État et la Région. Cette convention cadre a été complétée par une convention de gestion bipartite avec la Région, qui confère à la collectivité un regard étroit sur les projets de l’établissement, notamment en matière d’accueil. 78 agents y travaillent, dont désormais 25 agents de la Région.
Cette nouvelle gouvernance ouvre sur des projets ambitieux et adaptés aux évolutions du sport de haut niveau (Paris 2024 notamment), à la réforme des qualifications, aux dispositifs de formation, ainsi qu’au développement du sport « santé et bien-être ».