Le CREPS des Pays de la Loire, c’est quoi ?

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Le CREPS de La Chapelle-sur-Erdre a fait peau neuve en 2021. Entre accueil de jeunes sportifs de haut niveau, stages d’entraînement et formations, les activités y sont diverses. Petit tour de ses infrastructures et de son fonctionnement.

« Environ 200 sportifs sont présents en permanence sur nos sites, dont 126 élèves qui sont à l’internat » affirme Marion Debouche, responsable du département du sport de haut niveau. L’accueil des élèves est l’un de leurs plus gros pôles. Ces jeunes y bénéficient d’infrastructures, et pour la plupart ont des horaires aménagés qui leur permettent de gérer au mieux leur scolarité et leurs entraînements. « Nous faisons aussi, auprès d’eux, de la prévention face au dopage et à la discrimination par exemple. Nous voulons former des futurs citoyens ». Ce n’est pas juste durant la scolarité que le CREPS suit les sportifs, mais durant toute leur carrière, jusqu’à leur reconversion.

En plus de ces 126 élèves, le CREPS accueille des sportifs en stage. Ces derniers viennent y profiter des infrastructures et des possibilités offertes dans cet environnement. « Il y a environ 70 et 80 structures d’entraînement au CREPS, et en plus nous avons du personnel dans de nombreux domaines, comme le médical et le scientifique ». À cela il faut ajouter des salles de récupérations, une salle hypoxie et une thermoroom. Dans ces structures, certains sports comme le tennis de table, l’aviron ou le cyclisme, bénéficient de matériel parmi les meilleurs de France, voire du monde.

Dans tous les Pays de la Loire

« Les bâtiments de La Chapelle-sur-Erdre ne sont pas les seuls. C’est un peu comme la maison mère, mais on s’exporte dans tous les pays de la Loire » avoue Marion Debouche. Les structures d’entraînement du CREPS sont présentes dans pas moins de dix autres villes ligériennes, avec entre autres Le Mans, Saumur ou encore La Baule. Dans chacune de ces trois villes se trouve a minima un pôle France. Certaines équipes nationales profitent ainsi de tous ces équipements, dans toute la région, pour s’entraîner, « d’ici la fin de l’année, l’équipe de France féminine de volley va aller se préparer en Mayenne ».

Gaël Taillandier

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