Depuis plus d’un an, le CROS Bourgogne-Franche-Comté travaille sa communication par l’augmentation de sa présence sur les réseaux sociaux, la création d’un nouveau service ou encore l’envoi d’une newsletter. Plus d’explications avec Hervé Obrecht, chef de projet.
Pourquoi le CROS Bourgogne-Franche-Comté a revu sa stratégie de communication ?
Après la fusion des CROS de Bourgogne et de Franche-Comté en mars 2018, on repartait sur de nouvelles bases (nom, logo, etc.). Une commission sur cette thématique, avec Dominique Mulet, président du CDOS du Doubs à sa tête et dont je suis le référent, a été créée à la rentrée de septembre 2018. Nous avons commencé à réfléchir aux actions à mettre en place. Nous avons listé les différents axes sur lesquels le CROS est présent comme les politiques publiques, le sport santé et l’éducation & la citoyenneté, afin d’établir un calendrier et d’avoir une visibilité pour mettre en place la communication sur les événements à venir. Après avoir obtenu un nouveau logo, le CROS a pu se lancer dans la production de goodies classiques, comme des stylos, des carnets, des T-shirts, qui sont amenés sur des manifestations selon les besoins des organisations. Nous avons également renouvelé les supports de communication comme les kakemono ou les en-tête de courrier.
Quels moyens utilisez-vous pour vous faire connaître du grand public ?
Nous avons créé un nouveau site internet avec un nouveau nom et une nouvelle architecture qui est maintenant actif à 90%. Notre page Facebook, bientôt suivie par près de 1 000 personnes, nous sert à relater l’actualité du CROS, à mettre en avant nos membres et les résultats de nos sportifs dans des disciplines médiatisées ou beaucoup moins. Enfin, notre compte Twitter, suivi par 200 personnes, partenaires, associations ou autres, nous permet de garder des liens forts avec tous nos followers. Comme nous avons le matériel pour prendre des photos et faire des vidéos, nous avons envie d’ouvrir un compte Instagram afin de valoriser les actions du CROS et des ligues d’une autre manière. Nous pouvons atteindre un nouveau public, plus jeune, qui n’aurait pas la connaissance de la structure en ajoutant des liens avec des informations sur l’actualité du CROS, aux photos et vidéos. L’ensemble de ces nouveaux moyens de communication donnent une image dynamique du Comité.
Quels sont vos autres projets à venir ?
Nous nous sommes rendu compte que le sport local n’est pas assez valorisé. Notre idée est de mettre en avant des ligues, des clubs, des sports sur la base d’une production d’articles, sous forme d’interviews ou peut-être de vidéos, sur notre site. La promotion et la mise en valeur du sport régional fait partie des missions du CROS.
Comment pouvez-vous aider vos membres à communiquer ?
Le CROS va lancer son nouveau service intitulé communication création graphique cartographie et analyse pour octobre prochain. Certaines ligues n’ont pas les moyens de payer un prestataire extérieur pour faire leur communication, ainsi ce service peut répondre à leur besoin de visibilité. C’est un projet gagnant/gagnant, car le service accompagnera ces ligues en s’adaptant à leurs besoins et en demandant un faible coût. Le service cartographie existait déjà en Bourgogne, mais il n’opérait que de manière très ponctuelle. A partir d’octobre, il travaillera plus régulièrement avec les ligues qui veulent mieux connaître leurs licenciés, leurs équipements sportifs, entre autres. Nous allons également régulièrement envoyer une newsletter pour relater les dernières actualités, communiquer à nos membres ce que l’on fait, faire la promotion de nos ligues, annoncer l’agenda du CROS ainsi que présenter une revue de presse.
Pourquoi la communication est-elle aussi importante ?
Souvent la première question que l’on nous pose c’est « à quoi sert un CROS ? ». Nous avons besoin de visibilité, de prouver que notre structure est présente et apporte au mouvement sportif. C’est important de montrer quelles sont ses missions, ses objectifs et de faire connaître cette structure intéressante. Avec l’approche des Jeux olympiques et paralympiques en France en 2024, le grand public pourrait avoir envie de mieux comprendre.
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